• Commerce - artisanat

Guide pratique : Les groupements permanents d'entreprises en faveur de la performance énergétique des bâtiments

Ce guide pratique a été réalisé par le CODEM Picardie, centre de transfert de technologie spécialisé dans la construction durable et les éco-matériaux, en partenariat avec la région Hauts-de-France (Nord-Pas-de-Calais - Picardie) et l'ADEME. Il vise à inciter les artisans du bâtiment à se constituer en groupement pour pouvoir répondre à des appels d'offre de rénovation énergétique de l'habitat, mais aussi plus largement à aider les entreprises du bâtiment à se diversifier et à développer leurs activités au travers d’une approche collective. Si ce guide cherche à sensibiliser les acteurs de la filière bâtiment aux étapes clés de la constitution d’un groupement permanent, il intéressera également les agents de développement par ses aspects détaillés sur les principes de l'accompagnement à la création de groupements.

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Les habitants sauvent leur station-service en créant une SARL

A Lasalle (1140 habitants dans le Gard), l'unique station-service du garage se voit menacée de fermeture car le gérant ne dispose pas des 150 000 euros pour la mise aux normes de la station. Avec la prochaine station située à 15 km, il y avait le risque que les automobilistes en profitent pour y faire leurs courses... Une réunion multi-acteurs débouche sur une idée : détacher du garage la distribution de carburant et en confier la gestion à une société nouvelle dont le capital serait apporté par les habitants eux-mêmes. Super Lasalle SARL est ainsi créée et 41 habitants y investissent 75 000 euros. Une somme complétée par un emprunt bancaire et une subvention de la communauté de communes. La Gazette a consacré un article à cette expérience.

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Les IGP artisanales peinent à voir le jour

Neuf mois après la publication du décret du 2 juin 2015 ayant créé les indications géographiques protégées (IGP) artisanales et industrielles, alors que seuls les produits naturels, agricoles et viticoles pouvaient en bénéficier, le succès n'est pas au rendez-vous. Seul le savon de Marseille détient cette IGP. Un décret du 10 mars 2016 pourrait cependant accélérer la mise en œuvre, car il permet aux organismes de certification accrédités par le Comité français d'accréditation (Cofrac) de contrôler ces IGP. D'après le directeur général délégué de l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi), "beaucoup d'entreprises attendaient ce décret avant de créer leur IGP". La difficulté pour les producteurs et artisans réside dans la définition d'un cahier des charges, ce à quoi les collectivités peuvent aider en apportant un soutien juridique et financier.

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En relançant une filière céramique, une collectivité se munit d'un nouvel outil culturel, irriguant le tourisme

Les pièces de terre cuite vernissées de Saint-Jean-de-Fos (1600 habitants dans l'Hérault) étaient autrefois prisées pour la construction. Alors que la révolution industrielle et le développement des objets métalliques font disparaître cet artisanat, de jeunes potiers se réinstallent dans les années 1980 puis créent en 2001 une association, une marque collective et un marché de potiers. En 2006, la commune acquiert un atelier céramique du XIXème siècle classé monument historique et la communauté de communes Vallée de l'Hérault en prend la gestion. En 2011, cette dernière crée Argileum, une  maison de la poterie qui propose un parcours de découverte sur l'histoire de la céramique, la vie et le savoir-faire des potiers, une boutique et des expositions temporaires. Ce lieu touristique et culturel emploie aujourd'hui quatre personnes, accueille des étudiants étrangers et a fait s'installer de nouveaux plusieurs jeunes potiers. Plus récemment, la labellisation et l'entrée dans le réseau Villes et métiers d'art permettent de valoriser tous les métiers d'art du territoire (sculpteurs, créateurs de bijoux, artisans du cuir). Une initiative à lire dans Maires de France.

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MicroMarché : une boutique alimentaire dématérialisée et itinérante

En France, près de trois-quarts des achats alimentaires sont effectués dans une grande surface (72% en 2011, selon l'Insee). Pratiques et économiques, les supermarchés sont cependant critiqués pour la place laissée aux produits locaux et biologiques, mais aussi pour les prix de ces produits, souvent jugés trop chers par les consommateurs aux revenus modestes. L'association nantaise ECOS propose désormais une alternative avec MicroMarché : après adhésion (10 € pour l'année ou 3 heures de temps mis à disposition du projet), les clients passent leur commande une semaine à l'avance. Ils peuvent acheter des produits bio auprès des huit (à ce jour) partenaires locaux à des prix intéressants, puis les récupérer dans un des trois lieux de distribution. Le projet a également l'ambition de sensibiliser les habitants aux enjeux d'une alimentation saine et d'améliorer les liens entre clients et producteurs : les adhérents peuvent bénéficier de cours de cuisine gratuits et des apéritifs conviviaux comme des visites des exploitations partenaires sont également organisés régulièrement. À terme, avec le soutien d'une ou plusieurs collectivités, il pourrait prendre la forme d’une SCIC.

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