MicroMarché : une boutique alimentaire dématérialisée et itinérante

En France, près de trois-quarts des achats alimentaires sont effectués dans une grande surface (72% en 2011, selon l'Insee). Pratiques et économiques, les supermarchés sont cependant critiqués pour la place laissée aux produits locaux et biologiques, mais aussi pour les prix de ces produits, souvent jugés trop chers par les consommateurs aux revenus modestes. L'association nantaise ECOS propose désormais une alternative avec MicroMarché : après adhésion (10 € pour l'année ou 3 heures de temps mis à disposition du projet), les clients passent leur commande une semaine à l'avance. Ils peuvent acheter des produits bio auprès des huit (à ce jour) partenaires locaux à des prix intéressants, puis les récupérer dans un des trois lieux de distribution. Le projet a également l'ambition de sensibiliser les habitants aux enjeux d'une alimentation saine et d'améliorer les liens entre clients et producteurs : les adhérents peuvent bénéficier de cours de cuisine gratuits et des apéritifs conviviaux comme des visites des exploitations partenaires sont également organisés régulièrement. À terme, avec le soutien d'une ou plusieurs collectivités, il pourrait prendre la forme d’une SCIC.

A propos de l'association ECOS : depuis 2005, l’association développe un travail de recherche et d’expérimentation pluridisciplinaire, mêlant art, écologie urbaine et pratiques alternatives, pensé en cohérence avec les territoires concernés.

A propos de MicroMarché : voir le site dédié

A lire : Nantes : le Micromarché, alternative saine et solidaire aux hypermarchés, Terri(s)toires, 8 mars 2016

Mots-clés: alimentation, agriculture, relations villes-campagnes, circuits courts, associations, Collectivités