• Commerce - artisanat

Des boutiques éphémères pour soutenir une entreprise menacée

Une marque de chaussures fabriquées par une société employant 24 personnes et installée sur une commune de Dordogne (500 habitants), s'est retrouvée menacée de liquidation. Afin de relever la trésorerie de l'entreprise, des boutiques éphémères ont été montées dans deux villes, proposant la vente directe de paires de chaussures à moins 50 %. Médiatisée, l'opération a permis de vendre un millier de paires en deux jours, réunissant ainsi une somme de près de 40 000 euros. La mobilisation citoyenne, et l'attrait pour des produits en solde avant l'heure, ont permis de régler une échéance de 30 000 euros et d'assurer les salaires.

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De plus en plus de commerces inoccupés dans les centres-villes

Le nombre de commerces inoccupés dans les centres-villes français, notamment dans les agglomérations petites et moyennes, a continué à progresser en 2014. Selon la fédération pour l’urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), le taux de vacance commercial a atteint 8,5% en France en 2014, contre 7,8% en 2013 et 7,2% en 2012. Les centres des grandes agglomérations restent bien épargnés par le phénomène. Dans les villes moyennes, la vacance s’établit à 8,7%, mais progresse plus rapidement qu’ailleurs. Les plus petites villes restent les plus touchées, avec des vacances de 9,3% pour les villes de moins de 50 000 habitants et de 10,2% pour celles entre 50 000 et 100 000 habitants. Procos rappelle qu’en France le parc de magasins a atteint son apogée à la fin des années 1920 : le pays comptait alors près de 1,5 million de boutiques ; depuis ce chiffre n’a cessé de décroître, aboutissant "en moins d’un siècle à la disparition de près de la moitié des commerces français", pour atteindre environ 850 000 commerces au début des années 2010.

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Décret relatif aux indications géographiques protégeant les produits industriels et artisanaux

Plus d'un an après la loi Hamon du 17 mars 2014, le décret est paru: porcelaine de Limoges, parapluies d'Aurillac, vases d'Anduze, textile des Vosges, bijoux en grenat de Perpignan, fauteuils de Liffol-le-Grand, dentelle de Calais, béret basque... la plupart d'entre eux devraient prochainement recevoir le précieux sésame. Pour pouvoir déposer une demande d'indication géographique (IG), les entreprises ou artisans doivent se regrouper au sein d'une association appelée "organisme de défense et de gestion" (OGD). Celui-ci est chargé d'élaborer un cahier des charges qu'il doit ensuite faire homologuer par l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi). A noter que pour les indications géographiques protégées classiques, c'est l'Institut national de l'origine et de la qualité (Inao) qui remplit ce rôle. Après avoir vérifié le contenu du cahier des charges et l'avoir notifié à la Commission européenne, puis mené une enquête publique de deux mois et consulté les collectivités territoriales ou encore les groupements de professionnels et associations de consommateurs, l'Inpi prendra la décision de labelliser ou non le produit. A terme, "environ 200 produits ou ressources naturelles pourraient correspondre aux indications géographiques", a précisé la secrétaire d’État chargée du commerce, de l'artisanat, de la consommation et de l'ESS, Carole Delga. Ce qui, selon Bercy, contribuera à "préserver les patrimoines artisanaux et industriels locaux et à redynamiser les territoires, en incitant à la relocalisation".

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Nouvelles modalités du FISAC

Un décret paru au Journal officiel le 17 mai 2015 fixe les nouvelles conditions d'attribution du fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce (Fisac) pour la revitalisation des commerces. Exit la logique de guichet, place à la sélection sous forme d'appels à projets. Ce qui permettra de résoudre l'impasse financière dans laquelle se trouvait ce fonds depuis quelques années avec, à la clé, des délais qui devraient être raccourcis. A lire : le décryptage des modalités d'attribution de ce fonds.

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Guide : développer le commerce de centre-ville

Face à la révolution numérique et aux nouveaux parcours d’achats des consommateurs, comment maintenir une offre commerciale en centre-ville ? C’est à cette question que s’attelle un guide réalisé par le Conseil du Commerce de France, organisation professionnelle réunissant fédérations et acteurs économiques du commerce. Le guide vise à outiller les équipes municipales pour mener des actions en faveur du commerce de centre-ville avec trois objectifs : évaluer l’offre commerciale de sa ville, faire du commerce un moteur d’activité et garantir un dialogue constructif entre la mairie, ses commerçants et les CCI. Les agents de développement peuvent y recourir pour utiliser des tableaux détaillant certaines actions : effectuer un diagnostic commercial de la ville, recenser les besoins des commerçants, recenser les besoins de la population, éviter les friches commerciales, favoriser la transmission des commerces, orienter les commerçants vers le partage de moyens… Même si certaines initiatives présentées ont été réalisées dans des villes d’envergure, elles peuvent servir d’inspiration pour des projets en zones rurales : boutique éphémères pour commerçants désireux de tester un produit ou un service pour une durée limitée, redynamisation d’un quartier grâce au droit de préemption commercial, regroupement des commerces sur un nouveau site, mise en place d’un drive des commerçants de la commune…

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