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Une accorderie étend son action aux communes alentours

Fin 2016, on comptait une trentaine d’accorderies en France, des associations qui reposent sur un système d’échange de services et de compétences sous forme de monnaie "temps" entre habitants d’un même territoire. Début 2014, l’accorderie de Surgères (6 800 habitants en Charente-Maritime) démarrait son activité à l'initiative d'habitants dans un local mis gratuitement à disposition par la commune. Elle regroupe aujourd’hui plus de 380 membres, et depuis 2015 s’est étendu aux villages voisins. Territoires conseils retrace l'historique de cette accorderie, qui emploie aujourd'hui deux salariés.

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Ceux qui font : portraits d'initiatives citoyennes

Depuis juin 2016, le quotidien Le Monde a initié une série de portraits sur ceux qui, "face au pessimisme ambiant, (...) agissent, font bouger la société à petite ou grande échelle". A retrouver, des initiatives ancrées dans les territoires ruraux portées par une institutrice, une agricultrice, un sculpteur, une maire, une assistante sociale, une ancienne magistrate.

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La photographie intergénérationnelle au profit de la mixité

L'idée de l'association locale le P'tit Bonheur : réunir pour 38 clichés les 38 plus âgés et les 38 plus jeunes du village québécois de Saint-Camille (525 habitants), car 37,9 est l'âge moyen à Saint-Camille. "37,9" est ainsi devenu le nom du projet. Celui-ci a été pensé dans un contexte où, alors que des services allaient disparaître au tournant au milieu des années 2000, 25 maisons ont été construites à quelques kilomètres du cœur de village pour attirer de nouveaux habitants, si bien qu'il existait un enjeu de faire se rencontrer les natifs et les néoruraux, les aînés et les jeunes. L'idée a donc consisté à réunir les générations autour d'un projet photographique avec échange de dons, puis à exposer les photographies. Un moyen pour établir un climat de confiance et de compréhension mutuelle entre populations.

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Un film sur les différentes manières d’habiter un village

Après plusieurs décennies de désertification, certaines zones rurales sont l’objet d’un réinvestissement croissant par des populations urbaines. Ainsi, à Gigouzac, village du Lot et sujet d'un film-recherche d'Edith Bour (Université Toulouse le Mirail), 55% des maisons sont occupées par des personnes qui ne sont pas originaires de la commune. Le paysage social change et le partage d’un territoire par ses habitants ne suffit plus à construire une identité commune. Autrefois transmise et incorporée, l’identité s’inscrit aujourd’hui dans une dynamique "consciente". Le village qui connaissait hier "un habiter" doit désormais conjuguer "des habiters". Le film-recherche Habiter Gigouzac montre les différentes manières d’habiter un village dans un espace rural, en mettant en parallèle ou en tension les discours des personnes originaires de la commune, ceux de leurs conjoints, et ceux des nouveaux-venus. Il apporte une réponse à la question de savoir si le village est encore un "lieu" qui fait sens pour une population plus hétérogène qu’autrefois. Il pointe les transformations et les permanences qui sont à l’œuvre, démontrant que la commune reste malgré tout le premier territoire d’identification des individus.

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Les nouveaux défis des liens intergénérationnels

Le Centre de Ressources et d'Echanges pour le développement Social et Urbain Rhône-Alpes (CR-DSU) publie une synthèse d'un cycle d'échanges et de qualification mené à l'automne 2012 sur le thème "Développement urbain durable et quartiers en difficulté – nouveaux enjeux sociaux, nouveaux défis". Les problématiques présentées dans le cadre de l'espace public urbain et de quartiers en difficulté pourraient trouver un écho en milieu rural et y inspirer des réflexions sur le thème des liens intergénérationnels. Et certaines des expériences mises en avant pourraient être transposables en dehors de ce cadre urbain.

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