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Finance solidaire : un levier de développement ?

Pour mobiliser la population locale autour d'un projet et compléter l'offre bancaire classique, inaccessible à certains porteurs de projet, les finances solidaires sont à la mode. Mais au fait, comment ça marche ?

De quoi parle-t-on ?

On parle de finances solidaires pour désigner des pratiques très diverses (dons, prêts, investissements...), portées par des acteurs de l'économie sociale et solidaire ou non, et dont le seul point commun semble le fléchage des capitaux (vers une personne, une entreprise ou un type de projet).

Lorsqu'elle aborde la question, La Gazette des communes évoque pêle-mêle :

  • l'entrée au capital d'une société coopérative d'intérêt collectif (Scic), par une collectivité locale ou des habitants,
  • le recours une société financière coopérative, comme La Nef, ou à un fonds d'investissement solidaire labellisé par Finansol,
  • le lancement, par une collectivité territoriale, d'un emprunt obligataire pour financer des projets économiques locaux,
  • des initiatives privées d'épargne solidaire, telles que les Cigales...

A défaut d'être limpide, l'article est stimulant !

Finance solidaire. Un levier à conforter pour le développement local. La Gazette des communes, 21 janvier 2013, 3 pages

Un exemple : le "crowdfunding"

On parle généralement de "crowdfunding" ("financement par la foule") pour désigner le financement de projets (économiques ou non) par des particuliers ou des structures, qui effectuent en ligne un don, un prêt, un investissement dans le capital ou un pré-achat.

L'association Finance Participative France regroupe les principales plates-formes de financement participatif en ligne.

A noter !
La société financière coopérative La Nef teste en Rhône-Alpes le dispositif Prêt de chez moi, avec dans la Loire d'un dispositif particulier d'animation autour de cet outil