Un nouveau "zonage en aires d'attraction des villes"

A l'automne 2020, l'Insee a changé de méthode pour mesurer l'attraction des villes : le "zonage en aires d'attraction des villes" remplace le "zonage en aires urbaines" (qui datait de 2010). L'Insee détermine alors des "pôles" (en fonction de la densité de population, de leur population totale et du nombre d'emplois) qui sont au cœur d' "aires d'attraction" auxquelles appartiennent d'autres communes (si plus de 15 % des actifs qui y résident travaillent dans le "pôle") ou non. L'Insee dénombre 699 aires d'attraction, si bien qu'aujourd'hui 93 % de la population vit dans l'aire d'attraction d'une ville ; 51 % de la population réside dans un pôle ; environ 4,4 millions de personnes vivent dans des communes "hors attraction des villes". L'Insee note encore deux tendances : "la population croît fortement dans les aires de 700 000 habitants ou plus" mais "la croissance de la population est nettement plus faible dans les communes-centres que dans le reste des aires".

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Mots-clés: emploi, mobilité, urbanisme, relations villes-campagnes, périurbain, foncier, population, urbani