Bâtir ensemble des communautés actives est le titre d'une publication, diffusée en novembre 2017 par le Réseau Quartiers verts (partenariat entre le Centre d’écologie urbaine de Montréal, le Toronto Centre for Active Transportation et Sustainable Calgary), portant sur des solutions qui favorisent les transports actifs et la participation citoyenne dans les quartiers. La publication illustre 12 initiatives, dont deux en milieu rural : une expérience de "rue conviviale" ("complete street") et une autre de village "marchable". On y trouve une synthèse des actions effectuées, des apprentissages et des "bonnes" pratiques qui en émergent.
Pour la révision de son PLU, la commune de Bouloc (4320 habitants, Haute-Garonne) a décidé d'associer ses habitants au-delà d'une action de participation classique. Elle a retenu la démarche "Bimby" ("Build in my backyard"), invitant tous les propriétaires d'une parcelle bâtie, pour la création raisonnée de nouveaux espaces d'habitats individuels et collectifs urbanisés. Récit de cette expérience dans l'hebdomadaire La Gazette.
La concertation constitue un volet incontournable de l'ensemble des démarches portées par les collectivités, notamment d'urbanisme. Selon les objectifs des élus, selon les moyens disponibles, selon le type de projet, il existe différents degrés d'implication des publics et chaque démarche doit être adaptée au contexte local. Afin de pouvoir éclairer élus et techniciens sur les démarches et outils pouvant nourrir leurs documents d’urbanisme en élaboration, Territoires Conseils a repéré plusieurs territoires innovants et rassemblé dans un document des initiatives de démarches collaboratives de PLUi et de SCoT qui ont permis de faire évoluer les projets d'urbanisme et ont facilité la compréhension et l'implication de tous.
Le front urbain se traduit à la fois par une limite, dans le sens où il exprime la volonté de contenir l'étalement urbain, et par un espace de lien, entre l'espace bâti et l’espace ouvert, l'espace urbain et l'espace naturel, agricole ou forestier, où dialoguent la ville et la campagne. "Cet espace de transition nécessite une attention particulière dans les projets, et une réflexion à l’échelle de la planification", prévient l'Institut d'aménagement et d'urbanisme (IAU) d'Ile de France dans une note expliquant comment positionner ces fronts urbains dans une démarche de territoire.
La commune d'Anor (3400 habitants, dans le Nord) a réussi la transformation de plusieurs friches industrielles : deux ont été "rendues à la nature", l'une fait l'objet d'une opération immobilière et les deux autres forment de nouveaux quartiers. La Gazette fait le récit de ces opérations.
Le Cerema et l’INRA ont développé cet outil dans le cadre d’un projet de recherche et développement à destination à la fois des grandes villes que des communes de petite taille. Baptisé Urbansimul, c'est un logiciel en ligne qui collecte de nombreuses données et permet une analyse au niveau de l’unité foncière pour des démarches de planification et d’aménagement. Aujourd’hui développé en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, il sera adapté à d'autres territoires au cours de l’année 2018.
La Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) d'Auvergne-Rhône-Alpes a diffusé une note sur les résultats issus du service du programme européen Copernicus, lequel publie régulièrement une photographie complète de l'occupation du sol français depuis 1990. Ce document pointe un ralentissement de l’artificialisation entre 2006 et 2012.
Le mensuel Maires de France revient sur l'action du maire du Pin (1300 habitants, Isère), élu depuis 1989, qui "a réussi à maintenir la vitalité de son centre-bourg en menant un politique très volontariste d'acquisition foncière". Aujourd'hui, on trouve dans la commune : un tabac presse, un salon de coiffure, une boulangerie et une épicerie, un bar-restaurant et un traiteur, un commerce de matériel de sonorisation, une maison médicale et pas un seul logement vide, qu'il soit social ou privé. Mode d'emploi ?
Pour lutter contre la désertification, la commune de Marcolès (583 habitants, Cantal) s'appuie depuis 20 ans sur trois axes : l'amélioration des espaces publics, le développement du bâti résidentiel, avec des logements locatifs pour les jeunes et les personnes âgées, et le développement de l'immobilier à très petits loyers. La commune a ainsi racheté et mis en location des biens sans maître, aussi bien pour du logement que pour des commerces. Aujourd'hui, les loyers rapportent de l'argent à la mairie, un restaurant gastronomique s'est installé... Le Courrier des Maires détaille l'action de la commune.
L’urbanisme transitoire englobe toutes les initiatives qui visent, sur des terrains ou bâtiments inoccupés, à réactiver la vie locale de façon provisoire, lorsque l’usage du site n’est pas encore décidé, ou le temps qu’un projet se réalise. "L’ouverture des possibles sur ces sites suscite innovation, créativité et, souvent, mixité des usages, ferment d’une ville ouverte, co-construite et répondant aux besoins de ses habitants, actifs, étudiants, etc.", écrit l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Ile-de-France sur ce sujet. Dans cette note, illustrée principalement d'exemples intéressants repérés en ville, on y trouvera également un décryptage des projets, de leurs acteurs, usages et échelles, ainsi que l'ensemble des règles juridiques encadrant l’occupation temporaire. Cette note pointe encore la naissance de nouveaux métiers, dont celui d’animateur de lieux d'urbanisme transitoire.