Organisé en juin 2015 à Rennes par l’UNADEL, l’IRDSU et le Collectif Ville Campagne, ce congrès a permis de rappeler les fondamentaux du développement local : la co-construction d’un écosystème fertile entre les parties prenantes des territoires et la nécessité d’une ingénierie territoriale portée par une approche globale et transversale. Les actes des deux journées sont à présent téléchargeables. On y lira notamment :
Une présentation des travaux du Carrefour des métiers sur les évolutions et l'institutionnalisation du développement local
La restitution d'un débat sur la manière de faire émerger la participation citoyenne dans les territoires
Des articles sur :
la fabrique du développement à partir d'un écosystème d'acteurs
les différentes manières de faire du développement selon le type d'opérateurs du développement local
les nouveaux modes d'accompagnement de projets
les nouvelles articulations entre communautés de communes, pays et communautés d’agglomération
la thérapie sociale comme pratique innovante pour débloquer des collectifs et les aider à entrer ensemble dans des dynamiques de co-transformation
Communagir, "organisation à but non lucratif" qui appuie le développement collectif dans les localités et les régions du Québec (formations, outils, recherche-développement…), a mis en ligne une plateforme virtuelle qui rassemble des outils d’animation expérimentés par ses salariés. Cette plateforme propose notamment deux entrées : les incontournables pour une rencontre réussie (pense-bêtes et outils classés par moment : avant la rencontre, pendant l’animation, après l’animation, et ce que l’animateur doit avoir avec lui) ainsi que des outils d’animation (en fonction des objectifs, des étapes d’un projet, du nombre de participants et de la durée de la rencontre).
"Boulets", "bras cassés", "ingérables", les épithètes ne manquent pas pour stigmatiser ces agents qu'on accuse de casser la dynamique d'un groupe. Pour remédier au problème, il faut d'abord s'interroger sur ces collaborateurs. Sont-ils véritablement incompétents, leur comportement est-il si ingérable ? Et si la hiérarchie se remettait d'abord elle-même en cause ? Car dans 99% des cas, il s'agit de personnes que l’on n’a pas su "gérer" et dont la situation s’est dégradée. C'est la piste que propose Claude Réjon, consultante, dans un article de La lettre du cadre, qui explique comment éviter de créer ces situations, comment remédier au problème si un ingérable fait partie de l’équipe que l’on dirige, et comment faire lorsque l’ingérable est un membre de la direction. Morceaux choisis...
Le management à distance concerne de nombreux collectifs de travail. Il est amené à se développer dans les années à venir. S'il est avant tout du management, il présente des spécificités qui demandent des exigences particulières, notamment en matière de règles de fonctionnement et de comportements. Le CEDIP, une entité du Centre Ministériel de Valorisation des Ressources Humaines (CMVRH), a mis en ligne une fiche sur cette question de management, s'arrêtant particulièrement sur les aspects de supervision, de relations interpersonnelles et de communication.
Co-manager, c'est assumer conjointement les responsabilités. En revanche, cela ne signifie pas que les tâches sont indistinctement du ressort du cadre et de l’élu. Il est indispensable de bien distinguer et de bien respecter ce qui relève de l’un et de l’autre. Si les fiches de postes des managers de collectivité sont généralement claires, il n'en existe pas pour les élus. La Lettre du cadre indique les deux éléments incontournables a minima du management des élus : expliciter la vision politique et soutenir les messages d’encadrement de la hiérarchie.
Créer des situations extrêmes permettant aux participants de se découvrir et de développer de nouvelles compétences, tel est l'enjeu de ces stages, organisé par Saint-Cyr formation continue, l'entité dédiée aux entreprises et collectivités de l'école militaire, et proposés depuis des années à des étudiants en école de management ou à des entreprises, et auxquels les collectivités commencent "timidement" à recourir. A l'issue des exercices s'en suit un debriefing avec les militaires au cours duquel les participants analysent les raison d'un échec et les points d'amélioration dans le fonctionnement du groupe. Témoignages d'un agent et d'une directrice générale des services (DGS) dans un article de La Gazette.
Coworking Pyrénées est un projet européen qui réunit quatre partenaires franco-espagnols : le Syndicat Mixte Arize-Lèze de Coopération Transfrontalière (SMALCT), la Coopérative des Tiers-Lieux et deux organismes privés de formation professionnelle. Ces acteurs développent une série d’actions visant à structurer un réseau pyrénéen de tiers-lieux ainsi que la création d’espaces pilotes pour la formation des télétravailleurs pyrénéens. Les résultats d'une enquête, visant à recenser les espaces de coworking pyrénéens et à mieux comprendre les besoins en formation des télétravailleurs et des "facilitateurs" en charge de l’animation des Tiers Lieux, ont été présentés lors d’une journée consacrée aux espaces de coworking et à la mise en perspective des nouveaux modèles d’apprentissage à l’œuvre au sein de ces espaces. Invité à intervenir sur ce thème, Raphaël Besson, Directeur de l'agence Villes Innovations, livre son analyse du modèle d’apprentissage promu par les espaces de coworking. Quelles sont les nouvelles représentations des lieux de production et de transmission des connaissances ?
Le réseau Bretagne rurale et rurbaine pour un développement durable (BRUDED) identifie deux grands leviers pour favoriser l’emploi durable : le soutien direct au maintien et au développement des activités sur le territoire (commerces, artisanat et entreprises, services sociaux et de santé, agriculture durable) ; le soutien à l’emploi durable au travers de diverses politiques et projets (projets d’aménagement et de construction, développement des énergies renouvelables, culture et éco-tourisme, gestion de la restauration scolaire, gestion des espaces verts et protection de la biodiversité). Il publie un document présentant un panel de 74 actions concrètes menées dans ces champs d'action par des communes et communautés de communes sur des territoires souvent ruraux ou périurbains.
"Risques psychosociaux (RPS)", "burnout", "épuisement professionnel", ces termes recouvrent aujourd’hui une diversité de situations qui, toutes, sont à analyser au regard du travail et de ses conditions d’exercice. Comme pour l’ensemble des risques psychosociaux, le syndrome d’épuisement professionnel provient d’une situation de travail dégradée, mettant en jeu l’individu et l’organisation au sein de laquelle il travaille. Il est donc important de bien circonscrire ce que recouvre ce syndrome, plus communément appelé burnout, afin de permettre à toute structure publique ou privée d’agir en amont pour éviter son apparition. Dans cet objectif, la Direction générale du travail, l’Institut national de recherche et de sécurité et l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail, avec l’appui d’enseignants-chercheurs et d’experts de terrain, publient un guide pour aider l’ensemble des acteurs de la prévention (employeurs notamment) à agir en prévention sur ce syndrome. Le guide met notamment en évidence les facteurs liés au travail sur lesquels l’entreprise peut agir en répondant à trois questions : que recouvre le burnout ? Quelles sont les actions collectives et individuelles qui peuvent être mises en œuvre pour prévenir ce syndrome ? Quelles recommandations peuvent être données pour réagir, collectivement et individuellement, face à un ou plusieurs cas de burnout ?
Les logiciels de présentation sont en plein boom ! Derrière l'incontournable PowerPoint, de multiples outils en ligne, gratuits pour la plupart, prouvent qu'il y a une vie au-delà du pack Office. Prezi, Bunkr, Google Slides et les autres : découvrez le Top 10 des meilleurs outils de présentation avec, pour chacun, les points forts mis en avant.