D'après le baromètre trimestriel des bourses de l’emploi des centres de gestion, c’est dans les intercommunalités que le marché de l’emploi public local semble le plus dynamique. En un an, soit entre le premier trimestre 2014 et le premier trimestre 2015, on constate une progression des offres intercommunales : + 28,6 % dans les communautés de communes (1 161 offres publiées début 2015) et + 20,8 % pour les communautés d’agglomération (505 offres), et + 30,6 % d'offres publiées en Rhône-Alpes. Les communes restent cependant le premier employeur, avec 5 612 offres publiées, mais la progression n’est que de 1,4 % en un an. A noter : la part des offres pour exercer dans les centres communaux d’action sociale (CCAS) est en baisse sur un an (- 15 %). L’emploi reste aussi dynamique dans les conseils régionaux (+ 22,7 %), au contraire des départements (- 12,8 %). Dans les intercommunalités, la progression du nombre d’offres est importante concernant les instructeurs des autorisations d’urbanisme (+ 75 % en un an).
La co-animation présente de nombreux avantages pour les animateurs comme pour les participants à la réunion, encore faut-il bien définir le rôle de chaque animateur. Le Centre d’Évaluation, de Documentation et d’Innovation Pédagogiques (CEDIP), service à compétence nationale rattaché au Secrétariat Général (DRH) commun au ministère du Logement et de l’Égalité des Territoires, et au ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, a publié en avril 2015 une fiche sur la co-animation, dans le cadre de réunions dites « en présentiel », c'est-à-dire lorsque les animateurs et le groupe de participants à la séance sont ensemble dans la même salle. Pourquoi une co-animation ? Qu’est-ce qu’une co-animation ? Quels en sont les avantages ? Quels sont les principaux écueils et comment les éviter ? Telles sont les questions auxquelles s’attache à répondre ce document.
Le Carrefour des métiers et des professionnels du développement territorial est né en 2014. Il rassemble les dynamiques de la Plateforme des métiers du développement territorial – animée par l’Unadel depuis 2001 – et du 1er Congrès des développeurs territoriaux en 2013. Il est porté par une pluralité d’acteurs et co-animé par l’Unadel, le Collectif Ville Campagne et l’IRDSU. En amont du deuxième congrès des développeurs territoriaux (25 et 26 juin 2015 à Rennes), cinq groupes de travail ont été constitués pour analyser les évolutions et préparer les métiers de demain. Ceux-ci ont animé en janvier et février 2015 cinq séminaires en France sur l’innovation, la coopération, l’intermédiation, la participation et les nouvelles compétences. Retrouvez les travaux des groupes et la restitution des différents séminaires.
Comment débuter une réunion sans passer par le traditionnel tour de table ? Comment faciliter le passage de la somme des individus à un collectif de travail… ? Difficile d’animer un groupe ? Le Centre d’Évaluation, de Documentation et d’Innovation Pédagogiques (CEDIP), rattaché au ministère du Logement et de l’Égalité des Territoires et au ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, présente dans une fiche quelques techniques d’animation. Celles-ci permettent à l’animateur/trice de créer une dynamique de groupe en début de séance, de maintenir le cap, de stimuler l’attention des participants et de ne pas sombrer dans un monologue, d’inciter à la participation.
Pour embaucher leurs saisonniers en CDI, des employeurs privés et publics du Haut-Chablais ont créé "atoutsaison", un groupement d'employeurs mixte, avec pour objectif de fidéliser et déprécariser les travailleurs saisonniers, de les faire monter en compétences et de simplifier la gestion des ressources humaines saisonnières des employeurs. L'objectif à trois ans de ce dispositif est l'embauche d'une quarantaine de saisonniers en CDI à plein temps toute l'année, partageant un emploi d'hiver et un emploi d'été.
Issu de l'accord des partenaires sociaux du 14 décembre 2013, le CPF va démarrer le 1er janvier 2015. Introduit comme un axe majeur de réforme dans la loi sur la formation professionnelle du 5 mars 2014, le CPF est effectivement un changement de fond car, pour la première fois, il s'agit d'un droit entièrement attaché à la personne, quelle que soit sa situation personnelle, en ou sans emploi. Que l'on change de statut, que l'on change d'entreprise, le compte et son contenu restent : les droits sont entièrement transférables. Pour tout savoir le CPF !
La Lettre du cadre territorial propose de comprendre la délégation, "qui rime avec soutien et contrôle". Elle établit les cinq points pour bien déléguer : apprécier le niveau de qualification et de motivation de son collaborateur ; être clair sur la nature de la délégation ; préciser le contexte, le livrable attendu, les étapes ; offrir un soutien dimensionné à la nature de la délégation et du collaborateur ; définir les critères de réussite, le type de contrôle (formel ou informel). Le mensuel développe ensuite comment un responsable doit moduler le pilotage de sa délégation et comment le collaborateur perçoit la délégation, vécue dans le meilleur des cas comme la contractualisation d'un objectif avec son responsable.
"Un management qui ne soit pas seulement dirigé vers le bas mais aussi vers le haut de la chaîne hiérarchique (...). Un principe également adapté aux relations entre les cadres et les élus". Comment manager son élu ? Prendre connaissance de ses objectifs et de sa vision du projet politique, identifier ses contraintes (notamment en termes d'agenda) et son style de travail (lecteur ou auditeur ?), lui fournir les éléments de connaissance dont il a besoin pour comprendre la situation et des propositions, l'orienter vers des formations adéquates... Pour une relation équilibrée, il faut également être lucide sur ses propres forces et faiblesses, contraintes, style de travail... La lettre du cadre territorial propose un dossier sur le sujet, présentant témoignages, conseils et neuf rôles types pour qualifier un élu qui sont autant de pistes pour collaborer avec lui dans une relation adaptée.
La maison de l'emploi, du développement, de la formation et de l'insertion du Pays de Redon et Vilaine (MEDEFI) mène une étude de faisabilité de création d'espaces de travail partagés sur le Pays de Redon – Bretagne Sud. Cette étude est guidée par une méthode d'expérimentation et de démarche participative, dont les étapes sont décrites et rapportées dans un livret méthodologique.
Du 24 mars au 1er juillet 2014, les salariés, travailleurs indépendants et employeurs du Grand Genève (notamment des collectivités publiques) ont participé à une grande enquête visant à mesurer l'intérêt de développer des lieux de travail partagés sur le territoire, dans le cadre d'un programme de coopération territoriale européenne INTERREG France-Suisse. Retrouvez ici les principaux résultats de l'enquête.