"Un café s'il vous plaît !" est un guide à double titre. D'une part il fait la visite de 12 expériences en Ille-et-Vilaine, donnant à "entendre la voix des porteurs de projet, mais aussi celle des élus, pour changer les représentations et faire réfléchir sur les conditions d'émergence et de réussite de commerces collectifs en milieu rural". D'autre part il propose des fiches pratiques abordant des enjeux essentiels et des clés de réussite de la création de cafés et commerces collectifs : faire émerger un projet, multi-activité, aspects économiques, accompagnement et financement, gouvernance, soutien de la commune, points de vigilance dans un projet, emploi, statuts juridiques, réglementation…
Suite à la loi Pacte, les 89 structures à échelle départementale laisseront place au 1er janvier 2021 à un réseau de 20 CMA régionales et une tête de réseau nationale, CMA France. "Le maillage du territoire ne sera en rien réduit", selon Localtis, puisque "300 points de contact, 11 000 collaborateurs, 2 500 chefs d'entreprise élus et 112 centres de formation d'apprentis (CFA) seront toujours concentrés sur l'accompagnement local".
La Région Auvergne-Rhône-Alpes a présenté le 5 novembre 2020 un plan de 50 millions € destiné à accompagner les commerce proximité, les restaurateurs, artisans, indépendants dans le développement de la vente. Ces mesures reposent sur plusieurs volets : un dispositif "moncommerceenligne" ; l'aide aux investissements pour la vente à distance et la commande à emporter ; l'aide aux investissements d'installation ou de rénovation de points de vente, neufs ou d'occasion liés à l’activité commerciale pour les commerçants non sédentaires.
Financement de diagnostics commerciaux, de managers de centre-ville, de solutions numériques ou encore de foncières commerciales... : la Banque des Territoires mobilise un milliard € pour soutenir la reprise et s'inscrire à plus long terme dans la relance du commerce de centre-ville, a indiqué son directeur général. Car "on s'attend à une augmentation de 15 à 30 % des faillites de commerces de centre-ville", a-t-il alerté.
Le CAUE (Conseil d'Architecture d'Urbanisme et de l'Environnement) et la CAPEB du Morbihan (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) ont lancé à l'été 2020 un concours pour promouvoir la création de mobilier urbain original destiné à équiper les espaces publics des communes du Morbihan (bancs, chaises, table de pique-nique, poubelles, barrières, potelets, supports vélo…). Un concours - ouvert aussi aux services techniques des collectivités qui auront réalisé du mobilier en interne - qui a pour vocation de proposer une offre complémentaire à celle que l'on trouve dans les catalogues des fournisseurs industriels de mobilier urbain ainsi que de développer un marché local avec les artisans.
"Lépicerie" est un commerce créé en 2019 à Airvault (2 500 habitants, Deux-Sèvres) par un groupe d'habitants qui voulaient donner un coup de frein à la désertification du centre-bourg (déménagement du supermarché en périphérie, fermeture de la librairie puis de la pharmacie, et enfin d'une épicerie). Plus d'un an et demi de réflexion a été nécessaire pour aboutir à la création d'une association pour porter le projet, transformée ensuite en Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC). On y trouve aujourd'hui les produits de 52 producteurs locaux travaillant dans un rayon de 50 km. "Mais lépicerie reste un commerce de proximité qui tient à répondre à tous les besoins et à tous les portefeuilles, rapporte Vivant (média qui couvre l'ex région Poitou-Charentes). Dans les rayons, on peut voir du ketchup conventionnel juste à côté du ketchup local, et comme dans toutes les épiceries, des produits de première nécessité (...). Ce choix d'une offre diversifiée, qui s'adapte à tous, n'a pas toujours été simple à gérer."
En partenariat avec l'Agence nationale de cohésion des territoires (ANCT), la Direction générale des entreprises (DGE) publie une étude visant à mieux comprendre le rôle des fablabs dans l'appui au développement des entreprises et des territoires et à formaliser des propositions de politiques publiques pour renforcer et optimiser leur rôle. Plusieurs "grands archétypes" sont ainsi identifiés : les nouveaux espaces de médiation numérique ; la place de village 4.0 (fablab adossé à un tiers-lieu hybride) ; les fablabs génériques ; les laboratoires territoriaux d'innovation ; les bureaux d'étude et ateliers de prototypage professionnels ; les nouveaux espaces de formation numérique. L'étude contient également une quinzaine de recommandations, qui pourraient alimenter une nouvelle politique en matière de soutien au développement de ce type de lieux.
Réalisé par la Chambre des métiers et de l'artisanat d'Auvergne-Rhône-Alpes, ce panorama montre le poids économique de l'artisanat et ses tendances sur les cinq dernières années dans la région. Quatre tendances se dessinent : une explosion du nombre des microentreprises, une forte croissance du secteur des services, une pérennité des sociétés et une hausse des effectifs. Des tendances liées "à l'évolution démographique de la région Auvergne-Rhône-Alpes : augmentation de la population, densification des zones urbaines, développement de la périurbanisatoin et réurbanisation des centres-bourgs".
Le réseau des CMA propose désormais une plateforme en ligne pour les besoins à distance de formations des artisans et des créateurs d'entreprises artisanales. On y retrouve l'intégralité des contenus pédagogiques disponibles de l'offre "Parcours créateur" lancée par le réseau des CMA en 2019. Une offre qui entend s'étoffer.
Une maroquinière en Charente a installé son atelier au sein de la ferme familiale et travaille exclusivement avec le cuir des bovins élevés par son mari, qui commercialise sur place leur viande. Une attention particulière est portée au bien-être animal pour que les peaux soient les plus parfaites possibles (pas de barbelés dans les champs, litières changées très régulièrement pour éviter des effets néfastes sur les peaux).
