Dans un hameau, au cours d'une soirée, des voisins réalisent qu'ils n'ont pas de lait frais à proximité. "Et si on adoptait une vache ?", lance alors l'un d’eux. Une association est créée, enregistrée auprès de la chambre d'agriculture, et 24 foyers (environ la moitié de la population locale) adhèrent au projet. Récit de cette initiative à lire dans Le Figaro.
Après trois ans de travail, les huit partenaires de la MCDR - l'Atelier paysan, l'Atelier des Jours à Venir, Réseau CIVAM, Cap Rural, Gaec & Sociétés, RENETA, Réseau des AMAP Ile-de-France, Solidarité Paysans - appuyés par l'Agence de diffusion et d'information rurales (ADIR) ont analysé leurs pratiques et tiré des enseignements de leurs actions. Ils ont également produit des préconisations politiques ainsi que des ressources (notes, analyses, plans et tutoriels d'outils paysans…). Tous ces supports et outils sont à retrouver en ligne.
"Il n'échappe à personne aujourd'hui que le numérique fait partie intégrante de notre vie quotidienne, bouleversant le fonctionnement de l'économie et de la société dans son ensemble. Nous avions besoin de comprendre, écrit la Fondation Daniel & Nina Carasso, comment cette révolution structurelle fait évoluer les secteurs agricole et alimentaire." C'est chose faite via une étude conduite par le Bureau d'Analyse Sociétale pour une Information Citoyenne (BASIC).
Les 25es Controverses européennes proposaient à l'été 2019 deux jours de débats et d'échanges "pour identifier les nouvelles images de l'agriculture, dans un contexte marqué par la radicalisation des positions et de vives controverses. Certains diront que c'était avant le Covid - un autre monde en somme - et que de l'eau a, depuis, coulé sous les ponts. Pas tant que ça..." Si la Mission Agrobiosciences en a publié les Actes en 2021, "c'est bien parce qu'ils esquissent, page après page, les débats qui prennent place désormais dans l'espace public, du sentiment de bashing généralisé à l'ambivalence de l'image du bio, sans oublier les nouveaux imaginaires qu'ils aient trait à l'élevage, à la représentation de la nature ou aux théories de l'effondrement. Dans un contexte où l'image façonne les esprits tout autant que les faits, le téléchargement de ces Actes, gratuits, est à pratiquer sans modération."
"Les territoires du pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) du Grand Clermont et du parc naturel régional (PNR) du Livradois-Forez sont associés dans un projet alimentaire territorial (PAT). Celui-ci vise à améliorer l'autonomie alimentaire et à favoriser les circuits courts, et c'est le seul à intégrer les jardins potagers", peut-on lire dans un article publié en mars 2022 sur le site de Géoconfluences, publication de la Direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco) et de l'École Normale Supérieure de Lyon. L'auteur, chargé de mission urbanisme et aménagement du territoire à la commune de Saint-Amant-Tallende (63), "nous emmène à la découverte des jardins potagers étudiés, micro-espaces contribuant à l'autosuffisance alimentaire mais aussi au bien-être des personnes concernées."
Ce guide, conçu et coordonné par le Laboratoire d'études et de recherche sur l'intervention sociale (LERIS), est issu d'une recherche-action menée en 2019-2021 intitulée "L'alimentation des personnes en situation de précarité : de l'assignation à l'émancipation ?". Celle-ci s'est appuyée sur six expérimentations sociales autour de nouvelles formes de solidarités alimentaires portant l'ambition d'agir contre la précarité (économique et sociale) et contre les inégalités alimentaires en visant l'émancipation et en favorisant des pratiques et des systèmes alimentaires plus durables. Dans une visée pratique, le guide met en avant les conditions et étapes pour que ces tiers-lieux émergent comme des actions collectives et politiques, engageant des projets territoriaux porteurs de transformations durables.
Le Centre d'études et de prospective du Ministère de l'agriculture et de l'alimentation a produit un document traitant des évolutions géographiques de l'économie des secteurs agricole et agroalimentaire français. Cinq tendances sont abordées : les mutations de la géographie de la production agricole à l'échelle nationale ; l'évolution de la localisation des facteurs de production, déterminants majeurs de l'ensemble du système productif ; l'inscription du système agroalimentaire français dans les nouveaux échanges commerciaux ; les stratégies de différenciation géographique des acteurs ; la géographie de la R&D agricole et agroalimentaire et les leviers possibles d'innovation.
"Quel est le diagnostic du système alimentaire de mon territoire ?" A cette question, l'association Les Grenier d'abondance propose depuis 2021 le projet CRATer, outil numérique d'aide "au diagnostic de la résilience alimentaire" d'un territoire permettant de générer une analyse ciblée sur un territoire. De nouvelles fonctionnalités et de nouveaux indicateurs ont vu le jour récemment et d'autres sont en préparation. Parmi les derniers ajouts : un indicateur sur l'usage des pesticides ; la possibilité d'étudier des espaces particuliers comme les parcs naturels ou les territoires de projet alimentaire ; des données sur l'âge des exploitants agricoles et sur la part de logements vacants.
La Fédération des Parcs naturels régionaux de France a publié les actes d'un séminaire qui s'est déroulé en 2021 dans le PNR des Boucles de la Seine normande. Le document traite de l'accompagnement à des pratiques agroécologiques, de haies et de leur utilisation à des fins énergétiques et écologiques et de la transition alimentaire.
Reneta, FADEAR, Terre de liens, réseau CIVAM, réseau CREFAD, Inter-AFOCG, FNAB… se sont associés pour réaliser sur Gogocarto une carte en ligne que l'on peut interroger par localisation, type de réseaux, d'intervention (accompagnement, formation…), par étape (idée, formulation du projet, test…).