Dans un rapport daté de janvier 2013 et intitulé "L'avenir des campagnes", la commission à la prospective du Sénat souligne en introduction que "la France demeure un espace essentiellement rural". Mais de quelle ruralité parle-t-on ? De la population, des modes de vie ou d'occupation des sols, de l'accès aux services ? Ce constat national d'une ruralité persistante s'applique-t-il à la région Rhône-Alpes ? Le troisième portrait social de Rhône-Alpes s’attache à répondre à ces questions, à travers une série d’articles rédigés par les services de l’État, l’Agence régionale de santé et les Caisses d'Allocations familiales. Parmi ces articles : définitions statistiques de l’espace rural, ses fonctions résidentielles et économiques, offre d’accueil des jeunes enfants et parcours scolaires, enseignement agricole, accès aux soins d’urgence, prise en compte du rural dans la mise en œuvre des politiques de l’emploi... A lire également, un article sur "les différences structurelles entre l'agriculture des villes et l'agriculture des champs".
Insee Analyses Rhône-Alpes est une publication régulière en ligne proposant des diagnostics et éclairages sur les enjeux de la région et de ses territoires. Plusieurs analyses publiées au premier semestre 2015 portent sur des territoires spécifiques : Faucigny : un territoire relativement jeune où industrie et tourisme soutiennent toujours l'emploi ; L'Ouest Lyonnais : une périurbanisation douce ; Avenir Dombes Saône : un territoire à préserver aux portes de Lyon ; L'Avant-pays savoyard-Chartreuse : préserver les équilibres face à une forte attractivité ; Isère, Porte des Alpes : pôle économique en soi et territoire sous l'influence de Lyon.
Les services régionaux de l'information statistique et économique des Directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) d'Auvergne et de Rhône-Alpes ont cherché à dessiner le profil de la nouvelle entité Auvergne Rhône-Alpes qui verra le jour au 1er janvier 2016. Un profil à découvrir dans la publication Agreste du Service de la statistique et de la prospective du Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt.
La Fondation Abbé Pierre a publié en 2015 son 20ème rapport sur "L’État du mal-logement en France", avec plusieurs éclairages régionaux. Pour Rhône-Alpes (29 pages consacrées dans le rapport) "le regard proposé cette année donne à voir plusieurs « gros plans » sur des points de tension du marché de l’habitat (accès au logement social, à l’hébergement, expulsions locatives), à la fois parce qu’ils connaissent des évolutions préoccupantes et aussi parce ces points de friction génèrent de nouvelles formes de détresse pour les ménages les plus défavorisés, liées à l’attente aux portes des circuits et alimentant le sentiment de non-prise en compte".
Publié par l'Agence de développement universitaire Drôme-Arèche (ADUDA), cet observatoire rassemble et interprète un ensemble d’informations et de données statistiques issues de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il identifie et valorise les tendances et axes de développement du site Drôme-Ardèche de l’Université de Grenoble Alpes tout comme les formations post-bac qui le composent : nouvelles formations, thèmes émergents, éléments prospectifs et spécificités du site Drôme-Ardèche. Son objectif : développer l’enseignement supérieur et la recherche en sud Rhône-Alpes. Cet outil contribue au pilotage stratégique du site universitaire Drôme-Ardèche au sein de l’Université Grenoble Alpe et permet d'améliorer la compréhension des liens entre l’Enseignement supérieur et la recherche Drôme-Ardèche, les acteurs socio-économiques et les territoires. On remarquera notamment dans le document le taux important de poursuite d’études hors de Rhône-Alpes des bacheliers, mais aussi le phénomène d’amplification de poursuite locale (en Drôme-Ardèche) d’études supérieures, les différences de formations suivies par les bacheliers drômois et ardéchois, les résultats d’une étude des besoins en compétences pour les entreprises du territoire et les 10 pistes d’action proposées ou travaillées.
Y-a-t-il une manière particulière de construire la politique de l'emploi sur les territoires ruraux ? La ruralité étant une caractéristique du territoire doit-elle, par définition, être prise en compte de manière spécifique dans la mise en œuvre des politiques de l'emploi ? Le Service études, statistique, évaluation de la DIRECCTE Rhône-Alpes s'intéresse à ces questions dans une étude sur la prise en compte du rural dans la mise en œuvre des politiques de l'emploi dans la Région.
L'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale a confié à un bureau d'études une étude exploratoire sur les publics invisibles socialement, c'est-à-dire les groupes de populations en situation de pauvreté ou d'exclusion sociale, mal couverts par la statistique publique, peu visibles pour les pouvoirs publics, et peu ou mal appréhendés par les politiques sociales. Le rapport final, rendu en mai 2014, livre une enquête, une revue de la littérature et des entretiens avec des personnes ressources, apportant données et analyses sur les mécanismes sociaux à l'oeuvre dans les processus d'exclusion et sur l'impact de la pauvreté sur les conditions de vie de six groupes de population identifiés. Morceaux choisis à propos du groupe n°6 intitulé "Les personnes pauvres en milieu rural (dont jeunes et néo-ruraux)".
Le niveau de l'emploi salarié privé rhônalpin ne varie quasiment pas en 2013. Cette stabilité relative repose sur une hausse importante de l'emploi intérimaire : + 10%, soit 6 000 emplois supplémentaires. L'industrie et la construction perdent des emplois ; le tertiaire en gagne et emploie désormais deux salariés rhônalpins sur trois. L'activité dans le secteur du tourisme progresse, comme celle du transport aérien. En revanche, les indicateurs dans la construction restent au plus bas. Dans le climat de stagnation de l'emploi, 56 000 entreprises ont été créées en Rhône-Alpes, soit 1,6% de moins qu'en 2012, et le nombre d'entreprises défaillantes a augmenté : + 5,2 %. Au niveau départemental, la Loire et l'Ardèche restent les plus en difficulté. Retrouvez dans le document annuel de l'Insee les analyses sur l'emploi, le chômage, les entreprises et les différents secteurs d'activité en Rhône-Alpes.
Ce chiffre, révélé par une étude de l'Insee en avril 2014, représente 11% de l'emploi salarié total. Le poids de l'ESS est important dans l'enseignement, la santé, l'action sociale et les arts, spectacles et activités récréatives, où elle répond à des besoins sociaux. Elle est présente également dans les secteurs des activités financières et d'assurance. Son ancrage est fort au sud-ouest de la région Rhône-Alpes, notamment en Ardèche. Il est comparativement plus faible dans le nord-est, à l'exception de Bourg-en-Bresse. Les associations regroupent à elles seules 190 000 salariés, soit 79% des effectifs. A noter qu'entre 2008 et 2011, la croissance de l'emploi salarié dans l'ESS a été plus forte en Rhône-Alpes qu'en France.