Entre 2013 et 2014, les très grandes aires urbaines d'Auvergne-Rhône-Alpes gagnent dans leur ensemble des habitants au jeu des migrations résidentielles, selon l'Insee. Ces mouvements modifient la répartition de la population entre les différents espaces de ces aires. Elles attirent autant de personnes habitant déjà en Auvergne-Rhône-Alpes que de personnes en provenance d'autres régions. Les déménagements bénéficient principalement aux banlieues et couronnes de ces très grandes aires urbaines et se font au détriment de leurs villes-centres. Toutefois, celles-ci constituent un pivot dans les migrations, territoire préférentiel des échanges, à l'arrivée comme au départ. Le désir de devenir propriétaire encourage les jeunes ménages à déménager en banlieue et en couronne, où le prix du foncier est moindre. Ces familles privilégient souvent une installation en maison pour un habitat plus spacieux. Cela est d'autant plus fréquent quand la famille s'agrandit.
À l'occasion de la naissance de la nouvelle région, un regard croisé de statisticiens et de géographes a été posé sur la région au travers d'un Atlas de l'Insee qui comporte trois tomes. Le premier (2015) était dédié aux composantes physiques, humaines et économiques de la région. Le second (2016) s'est intéressé aux habitants de la région, à leur environnement et leurs conditions de vie. Un troisième et dernier tome, publié en octobre 2018, apporte une analyse des flux et des mobilités au sein de la région mais aussi vis-à-vis de l'extérieur : flux de voyageurs, déplacements domicile-travail, migrations, flux économiques. Un zoom est proposé sur Lyon, Grenoble, Saint-Étienne, Clermont-Ferrand et le Genevois français.
La DRAAF AURA publie un document présentant les informations départementales et régionales les plus récentes sur l'agriculture (emploi, exploitations, actifs, productions, démarches de valorisation, données économiques, filière forêt-bois, industrie agro-alimentaire, enseignement agricole...). Elle publie également, dans la continuité d’une étude nationale du ministère sur les transformations du paysage laitier avant la sortie des quotas (1996-2014), une analyse intitulée "20 ans de transformation du paysage laitier régional". Enfin, l’atlas cartographique agricole (exploitations, emplois, productions) du Massif central est en ligne, fruit d'un partenariat entre la DRAAF Auvergne-Rhône-Alpes, le Service InterDépartemental pour l’Animation du Massif central (SIDAM) et la COnférence des Présidents des organisations Agricoles du MAssif Central (COPAMAC).
Publié par la Direction régionale et départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRDJSCS) Auvergne-Rhône-Alpes, on y trouve des chiffres et statistiques - niveau régional et par département - sur notamment : population, politique de la ville, immigration, pauvreté - précarité - exclusion, handicap - dépendance, logement - hébergement, jeunesse, sport.
Le réseau Recherches & Solidarités publie la 16e édition annuelle de "La France associative en mouvement" (dynamique de créations d'associations, bénévolat et volontariat, emploi, moral des responsables). On y trouve également les chiffres clés du secteur associatif pour chaque région.
Offre, fréquentation, emploi, investissements, positionnement de la région par rapport aux autres régions européennes… Le tour de la question en quelques chiffres clés, avec des focus sur cinq thématiques : itinérance, pleine nature, montagne, bien-être/thermalisme et art de vivre (œnotourisme, gastronomie et culture).
L'Insee analyse les sept familles de territoires de la région au regard des 17 objectifs de développement durable (ODD). Ce document plaide pour une approche locale du développement durable, à l'échelon de l'EPCI.
La Mission régionale d'information sur l'exclusion (Mrie) publie la seconde édition de l’enquête de conjoncture sur la pauvreté en Auvergne-Rhône-Alpes. Il s'agit d'une enquête sous forme de recueil de "Constats et opinions des acteurs de terrain", qui "propose une autre manière d'appréhender la pauvreté, plus réactive et plus qualitative parce que basée sur l'expertise de ceux qui la côtoient régulièrement."
Fruit de la collaboration avec la DIRECCTE, la DREAL, la DRAAF, la Cellule Économique Régionale de la Construction et la Banque de France, l'Insee a publié le 31 mai 2018 un bilan économique de la région constitué de neuf fiches thématiques sur : l'emploi, le chômage, la construction, les transports, le tourisme, le crédit, l’énergie et le climat mais aussi la démographie des entreprises et la conjoncture agricole. L’année 2017 est marquée par un dynamisme dans la plupart des secteurs. L’emploi salarié connaît une croissance soutenue et le chômage poursuit son recul. Les créations d'entreprises s’accélèrent, notamment grâce aux micro-entrepreneurs. Les secteurs de la construction et des transports confirment leur reprise. La fréquentation touristique de la région atteint un niveau record. En revanche, le bilan est plus mitigé pour l’agriculture.
Dans une publication de mai 2018, l'Insee rapporte que la région a gagné "159 400 habitants supplémentaires entre 2015 et 2018", devenant, "avec l’Île-de-France, celle qui a accueilli le plus de population ces trois dernières années". L'Insee pointe "quatre départements [qui] tirent la croissance de population", à savoir la Haute-Savoie, l’Ain, l’Isère et le Rhône, et "deux départements en retrait", soit l'Allier et le Cantal qui voient leur population diminuer. Et si "la Drôme présente une croissance plus rapide que la moyenne régionale (...), dans les territoires ruraux éloignés des pôles, la population est plutôt en stagnation voire en baisse. Ainsi, la croissance du Puy-de-Dôme se concentre en périphérie de Clermont-Ferrand, en lien avec l'étalement de l'agglomération. Celle de la Haute-Loire est liée à la périurbanisation de Saint-Étienne et, dans une moindre mesure, du Puy-en-Velay."