Innovation territoriale, sociétale, organisationnelle ou technologique, tels sont les champs de l'innovation dans les Parcs, selon le "livre blanc" que publie en octobre 2015 la Fédération des PNR. L’objet de ce document est de présenter les convictions qui animent ce réseau national et de proposer un programme d’actions à cinq ans reposant sur quatre principes : la défense du territoire pour aborder la question de l'innovation et agir sur ses différentes composantes, être des passeurs d'innovation, l'innovation d'anticipation pour répondre aux grands enjeux et participer à la construction des territoires de 2020, l'innovation de coopération interterritoriale. Quant au programme d'actions, il est basé sur trois axes : s'inscrire dans les stratégies européennes et les plans régionaux d'innovation, mettre en place des conventions ou partenariats nationaux de l'innovation, déployer "le réseau des ateliers de la créativité et de l'innovation par les usages" intitulé "CréaInnoParcs" dont l'objectif est de capitaliser, densifier et dynamiser les différentes initiatives existantes dans les Parcs en matière d’innovation et d’expérimentation. Un document qui appuie ses propos par la présentation détaillée de nombreuses expérimentations : développement de filières agricoles, amélioration des performances énergétiques, éco-mobilité, accompagnement des néo-agriculteurs...
Véritable plan stratégique de l'association, le projet associatif permet de maintenir la trajectoire fixée. Il est cependant indispensable de le réinterroger régulièrement pour s'assurer qu'il répond toujours à la mission que s'est donnée l'association... et de le faire évoluer parfois afin de lui donner un nouvel élan. En février 2015, le bimensuel Juris Associations proposait un dossier spécial de 20 pages sur le sujet. Ce dossier étoffé précise les enjeux et les évolutions de la notion de projet associatif, propose des pistes méthodologiques pour aider à réussir la conception et la mise en œuvre d'un projet associatif ou pour adapter sa stratégie dans l'environnement actuel, s'arrête sur les questions de communication pour valoriser son projet et du choix du modèle socio-économique à suivre.
90% des intercommunalités peuvent être considérées comme des "territoires de faible densité" au regard de l’innovation (en termes d'emplois en conception et en recherche). Pour autant, ces territoires peuvent constituer des "laboratoires" d’innovation. Dix leviers favorisant l’innovation dans ces territoires ont été identifiés dans une étude commandée par le CGET. De natures différentes, leur mise en œuvre est variable d’un territoire à l’autre. S’ils ne constituent pas "la recette" à appliquer à tous ces territoires, ils ont cependant été systématiquement cités par l’ensemble des acteurs interrogés comme des facteurs déterminants pour le succès de leur stratégie d’innovation. Ces dix leviers propices à l’innovation dans les territoires de faible densité sont à examiner pour questionner les potentiels de son territoire de travail. Pour vous donner envie : le levier n°4 stipule que "l’accès à des compétences en ingénierie - à la fois technique, financière ou de gestion de projet - est indispensable pour accompagner les porteurs dans le développement de leur projet" ! Le document présente également une typologie des territoires innovants illustrée par trois expériences.
Comment mobiliser de nouveaux administrateurs/trices, rajeunir et féminiser son conseil d’administration ? Qui associer à la prise de décision, et comment garantir un fonctionnement réellement démocratique ? C’est pour appuyer les réseaux associatifs qui souhaitent travailler sur ces questions que la Fonda, la Région Rhône-Alpes et Le Mouvement associatif Rhône-Alpes proposent le document Gouvernance et enjeux associatifs : enjeux et leviers pour agir. Ce document présente des pistes de réflexions, des exemples et des outils pour questionner sa gouvernance et travailler à son évolution.
Investissements à impact social (IIS), Banque publique d’investissement (BPI), Programme investissements d’avenir (PIA), prêts participatifs et titres associatifs, finance solidaire… Que signifie le développement de ces nouveaux modes de financement de l’intérêt général fondés sur une logique d’investissement ? Quels opportunités et risques pour les associations ? Quelles transformations pour leurs modèles socio-économiques ? Quelles conséquences en termes de mesure d'impact social ? Afin de répondre à ces questions, la Commission Économie du Mouvement associatif a organisé un débat le 16 avril 2015 à l’Institut de la décentralisation à Paris. Toutes les vidéos des interventions sont à présent disponibles en ligne.
La Synthèse du rapport du Haut Conseil à la Vie Associative sur le paysage associatif des années 2012-2014, rendu public en juin 2015, aborde entre autres des questions relatives aux bénévoles et aux volontaires. Si le volume de temps consacré aux associations par les bénévoles est en expansion, le temps consacré par chacun est moins important ; la volonté de s’engager est toujours présente pour bon nombre de personnes mais ce bénévolat évolue dans sa nature. Les engagements ponctuels pour quelques heures ou pour un projet précis se multiplient et les motivations des bénévoles ont également évolué. Pour nombre d'entre eux, l’engagement se situe dans une forme de complémentarité entre ce qui permet la reconnaissance de soi et ce qui relève de l’attention aux autres et de la participation à des activités d’intérêt général. Le rapport indique que les responsables d’associations doivent être attentifs à ce qui peut apparaître comme un paradoxe et qui explique pour partie les attentes des bénévoles. Leur engagement est autant pour eux-mêmes que pour les autres, aussi ont-ils quelques exigences dans la mise en œuvre. Cette demande de reconnaissance passe aussi par une demande de "faire confiance, laisser des initiatives et des responsabilités". Les bénévoles revendiquent ainsi leur place dans l’organisation associative et sa gouvernance.
Efficycle, plateforme d'information sur le développement durable, publie pour sa troisième édition un guide regroupant 365 initiatives qui représentent, selon le site, des "solutions significatives au changement de paradigme actuellement en cours". On retiendra notamment une association toulousaine proposant un accès internet à des particuliers, entreprises et collectivités situés dans des zones blanches du haut débit ; une épicerie bio itinérante parcourant le sud de l'Indre pour combler un vide dans l'offre locale, sensibiliser de nouveau consommateurs et proposer une alimentation bio aux cantines scolaires dispersées dans les villages ; une ferme solidaire en Allemagne sous forme de coopérative autogérée par les agriculteurs et les consommateurs (290 associés sont responsables d'une ferme de neuf hectares dont ils se partagent chaque semaine la récolte, nourrissant ainsi 600 personnes).
Ces dispositifs se multiplient, se professionnalisent et offrent la possibilité de soutenir la création d'activités répondant à des besoins sociaux non couverts. Comment détecter des idées d’innovation sociale sur un territoire, les tester et passer de l’idée au projet, comment identifier un porteur de projet et accompagner ces projets… ? L’Agence de valorisation des initiatives socio-économiques (AVISE) a recensé en France plusieurs dispositifs d’appui à l’émergence et les présente en pointant les spécificités de chacun.
"Coopérer, effet de mode ou nécessité" demande l'association Outils Réseaux ? "Or coopérer est une des compétences orphelines des systèmes éducatifs", poursuit l'association qui publie un opuscule proposant des cadres théoriques, quelques méthodes et outils pour "donner envie et faire monter le curseur de la coopération". Au menu : à quoi sert la coopération, les cinq premiers pas, aspects pratiques et notions théoriques. Par ailleurs, le résultat du projet européen Leonardo destiné à former des formateurs à l'animation de projets coopératifs est disponible sous format ebook (concepts, méthodes, idées, fiches-outils...).
S'appuyant sur la synthèse d'une journée d'étude organisée par le Réseau national des maisons des associations (RNMA) sur l'accompagnement de projets interassociatifs, Associations mode d'emploi livre un article sur la coopération interassociative. Les clés de sa réussite : compatibilité des valeurs et des projets, implication des associations dans la participation à la réalisation du projet, son suivi et sa gouvernance. Le magazine revient sur certaines motivations à l'origine de regroupements : la mutualisation de moyens ou l'injonction d'un partenaire (pouvoirs publics notamment) pour des raisons de logique d'économie ou d'articulation des ressources d'un territoire. La construction en coopération interassociative peut produire des effets en termes d'innovation sociale, la capacité d'hybridation permettant d'inventer de nouvelles réponses aux besoins sociaux non ou mal couverts, par exemple à la disparition des services publics dans les zones rurales.