État des lieux de l'accueil social

Alors que les sollicitations pour ce type d'accueil augmentent de la part des collectivités, d'organismes sociaux et médico-sociaux et des services de l’État, et que de plus en plus de paysans - installés ou non - envisagent l'accueil social comme une activité à part entière, en lien avec leurs activités de production, la mise en lien est parfois difficile. Transrural consacre un dossier à l'accueil social : histoire et sens de cet accueil, les différents types d'accueils et de publics, portraits des accueillants (à partir d'une étude en Massif central), exemples de projets (accueil individuel ou collectif à la journée pour des adolescents présentant des troubles du comportement ; séjour pour des jeunes placés sous Protection judiciaire de la Jeunesse), rôle de l'alimentation dans l'accueil, professionnalisation des accueillants.

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Des initiatives pour soutenir le pouvoir d'achat des habitants

"Peu, ou pas de dépenses pour la mairie et des gains pour les citoyens. Face à la crise, certaines communes commencent à promouvoir auprès de leurs administrés des solutions "collaboratives" leur permettant de regagner un peu de pouvoir d'achat : louer la chambre du grand parti étudier, revendre le vélo du petit ou faire des achats groupé", rapporte Le Courrier des maires qui décrit sur le sujet trois expériences menées dans des petites communes : organiser un achat groupé d'énergie, créer un "bon coin" communal, valoriser les chambres inoccupées.

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Les élus connaissent-ils "leurs" pauvres ?

Dans la continuité d’un premier rapport publié en 2014, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) a souhaité approfondir sa connaissance des mécanismes qui contribuent à construire "l’invisibilité sociale" de certains publics et de mieux identifier les réalités que ce phénomène recouvre. Un travail en deux volets a été lancé en mars 2015 : une étude approfondie de certains publics "invisibles", notamment les jeunes précaires en milieu rural (jeunes ruraux et néoruraux), et une seconde étude visant à mieux comprendre les facteurs médiatiques, politiques et institutionnels qui contribuent à entretenir certains "angles morts" de l’action publique de lutte contre la pauvreté et l’exclusion. La Gazette prend l'occasion de la diffusion de cette seconde étude pour titrer : "Les élus connaissent-ils "leurs" pauvres ?"

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Des repères sur les modes de partenariat et de contractualisation entre acteurs de l’ESS et collectivités

Subvention, conventions pluriannuelles d’objectifs, appel à projet, recueil d’initiatives, marché public, délégation de service public... Les modes de partenariat et de contractualisation entre acteurs de l’ESS et collectivités sont divers mais ne sont pas équivalents. Quels sont les avantages et les contraintes de la subvention ? À quelles conditions une subvention est-elle compatible avec la règlementation européenne ? Le recours à un marché public apporte t-il plus de garantie juridique ? S’appuyant sur les récentes évolutions législatives, sur la circulaire du 29 septembre 2015 relative aux relations entre pouvoirs publics et associations, sur des rencontres organisées sur ce thème par le RTES et sur des pratiques de collectivités, voici quelques points de repères susceptibles d'intéresser les agents de développement et les élus.

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Vieillissement et déplacement : une enquête dans la Grande Région Grenobloise

"Répondre aux besoins de déplacements des seniors constitue un enjeu sociétal fort, car la capacité à se déplacer, facteur d’autonomie et de lien social, conditionne l’accès aux ressources de la ville", écrivent les auteurs de cette enquête ménages-déplacements réalisée en 2010, à savoir l'Agence d'urbanisme de la région grenobloise et le Syndicat mixte des transports en commun. "L’avancée en âge, poursuivent les auteurs, entraîne des modifications des comportements et des demandes de mobilité qui viennent interroger à la fois les politiques de mobilité et les orientations d’aménagement de l’espace public". Les résultats de l'enquête révèlent notamment que la moitié des personnes qui ne sort pas de chez elle un jour donné concerne les plus de 80 ans dans les territoires ruraux et périurbains. Si le fait de ne pas se déplacer n'est pas synonyme de repli sur soi (ex : lorsqu'on possède un jardin), "l'ampleur du phénomène conduit à s'interroger sur le risque d'isolement sociale qui menace les personnes les plus âgées". Des propositions d'action sont indiquées en fin de document.

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Identifier le caractère socialement innovant d’un projet, comment faire ?

De cette question est née la publication Innovation sociale : mode d’emploi, réalisée par l’Avise avec le soutien de la Caisse des Dépôts et du Fonds social européen. En 24 pages, elle apporte à la fois des éléments de définition, des outils pour caractériser les projets, des exemples d’initiatives dans de nombreux secteurs et dresse le panorama des dispositifs publics et acteurs de l’accompagnement et du financement à l’innovation sociale en France. Un condensé d’informations et de repères pour mieux orienter, accompagner et financer les projets d’innovation sociale, destiné principalement aux professionnels de l’accompagnement et du financement, ainsi qu’aux acteurs publics œuvrant pour le développement territorial.

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Loi NOTRe et petits centres communaux d’action sociale

L’article 79 de la loi NOTRe (2015) rend facultatifs les centres communaux d’action sociale (CCAS) dans les communes de moins de 1500 habitants et permet la dissolution de ceux qui existent déjà. La Gazette rapporte que, "dans plusieurs départements, les préfets ont adressé aux maires des communes concernées des courriers les invitant/incitant, sans explication de texte, à organiser une délibération de leur conseil municipal pour dissoudre leur CCAS d’ici fin 2015. Les destinataires ont été déboussolés par ce qui s’apparentait à une injonction !" Dans un courrier adressé aux maires, l’Union nationale des CCAS et l’Association des maires ruraux de France (AMRF) indiquent "que si cette loi supprime en effet le caractère obligatoire des CCAS dans les communes de moins de 1500 habitants et permet la dissolution des CCAS existants dans ces communes, elle ne l’oblige en aucun cas." L’UNCCAS et l’AMRF ont mis en ligne le site "Non au désert social" pour démêler le vrai du faux et présenter des ressources documentaires.

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Du travail payé à la journée pour les personnes marginalisées

TAPAJ, pour Travail Alternatif Payé À la Journée, est un dispositif d’insertion spécifique permettant aux jeunes en errance d’être rémunérés en fin de journée, pour une activité professionnelle qui ne nécessite pas de qualification ou d’expérience professionnelle particulière et ne les engage pas sur la durée. Programme en pré-employabilité auprès de personnes marginalisées créé au Québec, TAPAJ apporte en cela une réponse adaptée aux jeunes en errance que leurs problématiques sociales, éducatives et sanitaires tiennent éloignés des dispositifs de droit commun. Il se compose de trois phases : la prise de contact pour travailler dès le lendemain, la prise en charge (contrat de travail plus long, mise à plat de la situation administrative, médicale et sociale, recherche d’hébergement), l’accompagnement (augmentation du volume horaire travaillé, expérimentation de chantiers autonomes, accompagnement des projets d’insertion professionnelle).

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Une websérie originale sur des projets d'activités en milieu rural

SideWays est une websérie itinérante, projet de l'association A contre courant, réalisant des enquêtes en Europe à la recherche de nouvelles initiatives sociales. À travers les épisodes, sont mises en avant des initiatives positives et originales - dont plusieurs en milieu rural - dans lesquelles les protagonistes impulsent des démarches solidaires. Chaque épisode se décline sous un même format : une vidéo de cinq minutes et un article multimédia. Le projet se veut en lui-même alternatif, avec un modèle de production et de diffusion faisant appel au public et un modèle économique basé sur le financement participatif. Huit épisodes à voir (et à lire) à ce jour, notamment sur : le concept Toit à Moi (quatre-vingt personnes donnent 20€ par mois pour acheter un logement qui sera donné à un sans-abri), un travail collaboratif d'auto-construction d'éolienne, une épicerie participative, une boulangerie sans vendeur ouverte en permanence...

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Un bus itinérant pour apporter soutien, écoute et orientation

Le conseil général du Tarn a mis sur les routes l'Autabus, un fourgon aménagé qui sillonne depuis 2013, avec huit bénévoles, les cinq cantons du département pour aller au-devant des habitants en difficulté ou isolés. L'idée de ce bus itinérant est née suite à des études montrant un public manquant de produits de première nécessite et souffrant d'un manque de mobilité (faute de permis de conduire, de voiture ou d'argent), les indicateurs étant communs à toutes les tranches d'âges. Après avoir répondu à l'appel à candidatures, la Croix-Rouge a acquis un fourgon où est installé un accueil équipé d'une banquette, d'une table, d'un ordinateur, d'un téléphone... et distribue des colis alimentaires. De son côté, une association d'insertion met à sa disposition, à mi-temps, deux chauffeurs pour ce fourgon. Dans un article consacré à cette initiative, La Gazette montre l'intérêt de cette « porte d'entrée » comme levier pour orienter les personnes sur les questions de santé, de précarité énergétique, d'aide à l'enfance...

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