Une structure carbone régionale intitulée "Sylv'Acctes : des forêts pour demain" a été créée par le Conseil régional Rhône-Alpes le 17 avril 2014. Cette association porte un objectif d'atténuation du changement climatique en développant la fonction de puits de carbone de la forêt régionale. La Région a décidé de développer la valorisation de la forêt notamment sur le plan de la séquestration du carbone par des Projets Sylvicoles Territoriaux. Ces projets seront ainsi financés par Sylv'Acctes, par collecte de fonds auprès de financeurs privés et publics. Le financement de Sylv'ACCTES sera apporté par des cotisations et par un prélèvement de 10% sur les projets financés. Pour la première année, la Région mettra 120 000 euros ; dans trois ans la structure devra s'autofinancer et la Région se désengager progressivement. Il est attendu que, dans les cinq prochaines années, Sylv'ACCTES soutienne 35 projets pour une surface totale de 10 000 hectares.
Avec environ 1,3 million d'hectares, Rhône-Alpes est la seconde région de France pour sa surface de forêts privées, selon une enquête d'Agreste Rhône-Alpes publiée en janvier 2014. Elle compte le plus grand nombre de propriétaires (460 000) dont 162 000 détiennent plus d'un hectare. Rhône-Alpes partage avec l'Auvergne la plus faible surface moyenne par propriétaire : 5,6 hectares, soit trois hectares de moins que la moyenne métropolitaine. À l'émiettement juridique de la forêt privée s'ajoute un morcellement physique : les propriétés sont rarement constituées d'un seul tenant. 54% des propriétaires rhônalpins ont désigné l'attachement affectif parmi leurs deux principales attentes vis-à-vis de leur forêt. La production de bois occupe le second rang. Enfin, un propriétaire sur deux est retraité.
La majorité du bois de chauffage consommé dans la Drôme est importé. Face au grand nombre de petits propriétaires drômois préférant laisser leur forêt à l'abandon ou effectuer une coupe rase de leur parcelle, l'association Dryade organise des rencontres et débats autours de la gestion forestière, initie et accompagne des expérimentations collectives de type "AMAP bois" avec le dispositif "De quel bois je me chauffe ?" (intégrant bûcherons, consommateurs et propriétaires forestiers), et organise des formations et chantiers de démonstration. L'objectif est d'améliorer l'autonomie énergétique locale et d'instaurer plus de reconnaissance et de solidarité entre les acteurs liés à la forêt. En savoir plus sur ce dispositif ?
Les résultats d'une étude, commandée par le Conseil Général de l'Ardèche, précise la consommation de bois bûche en Ardèche : qui se chauffe au bois ? comment la consommation se répartit sur le territoire ? d'où provient le bois ? quelles sont les pratiques d'utilisation ?
Deux mémentos présentent les caractéristiques des forêts françaises et de la filière bois en 2012, aussi bien sur le plan des essences présentes que de réduction des gaz à effet de serre ou des différentes filières de production.
Sur son site, le Ministère de l'Agriculture présente une demi-douzaine d'expériences en matière de tourisme forestier : visites guidées, séjours insolites, sentiers suspendus, fête de la forêt...
Une étude menée en Ile-de-France montre que la perception et les usages de la forêt varient en fonction de sa proximité avec une zone urbaine. Les forêts périurbaines, dédiées au sport et aux loisirs plus qu'à la production ou à la chasse, pourraient devenir de véritables espaces de santé.
A la suite d'un Carrefour de l'innovation agronomique qui s'est tenu à Nancy cet automne, diverses interventions sont consultables en vidéo, sur des thèmes techniques ou en lien avec l'aménagement du territoire.
Pour relancer l'exploitation de ses 10 000 hectares de forêts, répartis entre 7 000 propriétaires privés, une communauté de communes apporte son soutien technique à une association dynamique.
Dans le Massif de la Chartreuse, une plate-forme gérée par l'Office National des Forêts alimente en bois local les chaufferies de collectivités ou d'entreprises.