La revue Netcom traite de l'articulation entre les réseaux de communication électronique et les territoires. Dans un numéro à paraître portant sur "e-santé et territoires", on trouvera un article déjà en ligne intitulé "L'e-santé en France : déclinaisons et implications territoriales". L'auteure rappelle que "l'e-santé, et plus précisément la télémédecine - un sous ensemble de l'e-santé -, s'est fortement répandue lors la crise de la Covid-19" mais "interroge la place du territoire dans notre système de soins. La télémédecine facilite l'accès aux soins mais ne constitue pas une mesure pour compenser le déficit de médecins : l'ancrage territorial et la connaissance du tissu sanitaire et médico-social sont indispensables. Ces enjeux réaffirment l'importance de la gouvernance locale en santé qui s'appuie sur la responsabilité populationnelle et territoriale des professionnels de santé et sur leur capacité à se coordonner pour répondre aux besoins de santé de leur territoire".
"En France, difficile de s'installer en agriculture sans buter sur le ticket d'entrée, sauf à s'endetter à vie… Montages en société, interventions de start-up comme Eloi, Fermes en vie ou Ceinture verte, portage de foncier ou d'activité, les solutions ne manquent pas aujourd'hui qui attirent en particulier les porteurs de projet non issus du monde agricole, mais pas seulement. Et de s'affranchir ainsi de la fameuse barrière du prix". Tour d'horizons des possibilités.
C'est sur les femmes, les hommes et parfois les enfants "que repose une grande partie de nos systèmes agricoles et alimentaires, depuis le travail au champ jusqu'aux poubelles, en passant par les usines ou les supermarchés". A partir d'un colloque sur le travail dans l'agriculture et l'alimentation organisé en février 2023 par la Chaire Unesco Alimentations du Monde, la revue Sesame (Mission Agrobiosciences-Inrae) publie un dossier spécial. On y trouvera notamment les articles suivants : "CoopCycle : l'ubérisation n’est pas une fatalité" ; "Les agricultrices : histoire d'une révolution silencieuse" ; "Saisonniers agricoles étrangers : les nouveaux damnés de la terre" ; "Quand les éleveurs-tâcherons se réapproprient l'abattoir".
La Communauté de Communes du Pays Rochois (Haute-Savoie) a acquis en 2020 la ferme de Corbattaz (un corps de ferme de 140 m2 habitables, une annexe de 70 m2 habitables, 4,5 ha de pré et 0,8 ha de bois taillis), soutenue financièrement par des fonds européens (FEADER) et le Conseil Départemental. Elle a lancé l'année suivante un appel à idées pour revitaliser ce domaine agricole avec comme objectif de "redonner au lieu sa vocation agricole en y implantant un projet de production alimentaire territorial". En 2023, le conseil communautaire a validé une convention de coopération avec les partenaires retenus (ADDEAR74, Innovales, LEZSAISONS, l'Association Alvéole, les Fermes urbaines de l'Arve, l'AMAP les verts de terre et les Jardins de l'Arroz). "L'objectif des parties est d'agir en vue de maintenir et développer les activités agricoles sur le territoire du Pays Rochois et d'encourager toutes les formes de production alimentaire contribuant au développement de l'autonomie du territoire".
Cette étude, du Centre Cournot et soutenue par l'Institut pour la Recherche de la Caisse des Dépôts, porte sur l'analyse de l'impact de la crise sanitaire, puis de la guerre en Ukraine, dans les territoires et sur les finances locales.
"Face à une situation écologique qui continue à se dégrader, face à l'inaction des dirigeants mais aussi de la société en général, face aux conditions de vie qui sont déjà ou vont devenir de plus en plus difficiles, il est probable que les mouvements de contestations socio-écologiques, aujourd'hui non-violents, montent en intensité, évoluent en radicalité. Dans ce contexte, et pour construire une démocratie vivante, dans l'intégrité de l'autre, quelles articulations souhaitables peut-on imaginer entre les mouvements socio-écologiques non-violents et une métropole comme Nantes ?" Une étude exploratoire rapporte des réponses issues du croisement de regards d'une vingtaine d'acteurs interviewés : activistes, élus et agents de la collectivité, entreprises et État.
A l'occasion de la Conférence des Nations Unies sur l'eau (mars 2023), le Comité 21 a publié une note dans laquelle sont étudiés "les éléments de contexte de la Conférence des Nations unies, les enjeux que pose l'eau à l'échelle internationale et à l'échelle de la France, ainsi que des perspectives d'action pour une gestion plus durable de l'eau". Pour l'association - qui fédère des acteurs du développement durable en France (collectivités, associations, établissements d'enseignement supérieur, citoyens, entreprises), "il est nécessaire de repenser l'écosystème territorial de l'eau et refonder les principes du partage de l'eau". Elle formule en ce sens huit recommandations, dont la première est d' "organiser un débat public sur le partage de l'eau eu égard aux nouvelles conditions climatiques".
En reportage dans le Var, Le Monde raconte début avril 2023 que, face aux faibles ressources en eau disponibles, les élus en sont venus à geler toute nouvelle demande de permis de construire de nouvelles habitations pour cinq ans. "Une décision inédite en France à l'échelle d’une communauté de communes", selon le quotidien.
Fin mars 2023, Météo-France - en partenariat avec l'INRAE et l'Office International de l'Eau - a lancé le portail en ligne DRIAS-Eau, qui a pour "vocation de mettre à disposition des projections hydrologiques des eaux de surface et souterraines, (…) ainsi que l'ensemble des informations utiles à leur bonne utilisation, sous différentes formes graphiques ou numériques", écrit l'établissement public. "Mis en ligne en accès libre, détaille Terre-net, il est destiné en priorité aux gestionnaires de l'eau (État, collectivités...) et aux professionnels (agriculture, tourisme, industrie, énergie, assainissement, gestionnaire de réseaux) pour leur permettre de pouvoir accéder facilement aux données de simulations hydrologiques sur leurs bassins afin de prendre en compte le changement climatique dans leur décisions".