Qui paiera la ville (de) demain ? Qui gouvernera la ville (de) demain ? Quels seront les opérateurs de services urbains de la ville de demain ? Telles sont les questions traitées par plusieurs agences de conseil depuis 2015 dans le cadre d'une étude sur les nouveaux modèles économiques urbains. En 2018, s'appuyant sur un travail avec trois métropoles (dont Lyon), les travaux ont cherché "à préciser les moyens d'action mobilisables par les collectivités". En mars 2021, les consultants livrent deux publications. La première, destinée aux élus et agents des collectivités locales ("quelle que soit leur taille"), "à lire stylo en main, (…) vous accompagne pas à pas pour vous aider à imaginer les services urbains de demain et à accompagner dès aujourd'hui la transformation de leur modèle économique". La seconde "repart de cinq préoccupations habituelles des collectivités locales : renégocier sa DSP, élaborer une stratégie sectorielle, revoir la tarification de son service, construire son budget prévisionnel et lancer un projet d'aménagement. Pour chaque cas pratique (…), nous avons construit un parcours en dix questions pour proposer des alternatives au mode de réflexion habituel et adopter un autre regard."
Deux articles apportent des éclairages. La Tribune détaille le projet alimentaire territorial de la Métropole de Lyon, qui doit déposer un dossier avant le 15 avril 2021 pour obtenir une labellisation de l'État. "Placé sous le signe de la « résilience et de la justice alimentaire », écrit le journal, son plan (…) veut conjuguer maîtrise du foncier et soutien à l'agriculture biologique." Dans Millénaire3, réalisé par la Direction de la Prospective et du Dialogue Public (Métropole de Lyon), on peut lire un long entretien avec le Chef du Service agriculture, forêt, biodiversité, montagne au sein de Grenoble-Alpes Métropole. Le projet alimentaire interterritorial (PAIT) entre Grenoble et ses territoires voisins y est largement commenté : historique, stratégie, enjeux et orientations, gouvernance…
Récolte céréalière, viticulture, filière fruits et légumes, campagne fourragère, production de lait de vache, collecte de lait, marchés bovins, cours du porc, prix de l'agneau, volaille et apiculture… L'Agreste, du service statistique et prospective du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, vient de publier le bilan conjoncturel 2020 en Auvergne-Rhône-Alpes.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes a lancé le 22 mars 2021 son fonds souverain pour aider les entreprises régionales en difficulté face à la crise sanitaire, les protéger d'éventuels rachats par "des prédateurs étrangers", puis leur permettre de se développer. Doté aujourd'hui de 70 millions €, le fonds devrait atteindre 100 millions €. Ce fonds est financé par la Région, mais aussi par la Banque publique d'investissement et des banques locales. L'étape suivante consistera à l'ouvrir aux habitants pour leur permettre d'investir leur épargne dans des entreprises locales et leur proposer ainsi une traçabilité de leur épargne.
"Les « locomotives » plus exposées que les « wagons » !", relève l'Observatoire des impacts territoriaux de la crise (OITC), qui a organisé une première rencontre le 19 mars 2021 avec ses partenaires institutionnels (Institut pour la recherche de la Caisse des dépôts, AdCF, Association des Directeurs Généraux de Communautés de France et le laboratoire LIRSA du CNAM). A retrouver : le support de présentation et la vidéo de la réunion.
C'est ce que révèle une étude réalisée par la Banque de France pour l'Assemblée des communautés de France (AdCF) réalisée début 2021. "Les premiers impacts de la crise sur les territoires intercommunaux et leurs taux d'exposition à certains risques doivent permettre aux élus d'adapter leurs actions de relance", commente Localtis.
"Projet'Toi" est une action de remobilisation de jeunes femmes via le tennis, lancée en janvier 2021 dans les Côtes d'Armor. Elle est portée par un club de tennis, une mission locale, la mairie et plusieurs associations. D'une durée de deux ans, elle vise à : aider les formateurs et éducateurs d'adultes à identifier les jeunes femmes de 20 à 34 ans ni en emploi ni en formation ; et proposer à ces dernières des pratiques sportives et les amener à développer, au travers du sport, de nouvelles compétences adaptables dans le monde du travail.
Plus d'une centaine d'habitants de Saint-Senoux (1 822 habitants, Ille-et-Vilaine) et de ses environs se sont mobilisés et regroupés en coopérative (SCIC) pour maintenir l'épicerie bar du centre bourg et développer autour un ensemble d'activités culturelles et de services aux habitants. Leur objectif : contribuer à l'animation de la vie locale et au lien social tout en créant un emploi.
"Une personne qui intègre un nouveau service se voit généralement détailler le poste qu'elle va occuper, les activités à mener, ainsi que les prestations à réaliser. Ses collègues lui sont présentés. La façon dont l'organisation fonctionne et ses « règles du jeu » sont plus rarement explicitées. S'imprégner des spécificités culturelles du service est important. C'est à la fois un enjeu pour le service et pour l'agent." Au sein du Centre Ministériel de Valorisation des Ressources Humaines, le CEDIP publie une fiche dont l'ambition "est de donner des éléments pour réussir cette intégration".
Un document très utile, réalisé en 2020 par la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP) et la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP).