"Souvent, les petites collectivités qui veulent entrer dans la gouvernance d'un projet éolien butent sur le coût de l'opération. Vy-le-Ferroux et Noidans-le-Ferroux [deux petites communes de Haute-Savoie] ont trouvé un modèle alternatif, réussissant à valoriser leur rôle politique dans l'émergence du projet, au même titre que le risque financier pris par le développeur." La Gazette décortique le modèle.
Les élus de la commune de La Grigonnais, en Loire-Atlantique, s'interrogeaient sur le devenir d'une prairie de 5 000 m2 située juste en bordure du bourg, à la croisée de plusieurs lieux de vie : école, maisons, local associatif, terrain de sport, étang, parking. Le Réseau d'échange d'expériences de développement local durable entre collectivités (BRUDED) raconte pourquoi et comment ils se sont engagés dans la réalisation d'un "jardin forêt nourricier", un projet co-construit avec les habitants, surtout les enfants.
"Village de montagne dans les Alpes-de-Haute-Provence, Saint-Geniez porte un véritable projet politique pour sa forêt communale de 1 200 hectares", basé sur la préservation de la pratique de l'affouage, la gestion de la forêt en futaie jardinée, la location d'une parcelle à un agriculteur pour du sylvopastoralisme, rapporte la Banque des Territoires. Une économie locale qui, "bien que faiblement monétisée, présente un intérêt majeur pour les habitants" : autonomie énergétique, maintien de la valeur agroécologique de la forêt, prévention des risques (érosion, incendie, prédation par le loup).
Une publication de l'ADEME, basée sur une phase exploratoire et bibliographique, a retenu huit démarches d'adaptation pertinentes présentées dans un recueil. Celui-ci est lui-même construit sur huit recommandations.
Fin 2018, le syndicat départemental d'énergie d'Allier (SDE03) a proposé aux 11 EPCI du département de rejoindre une démarche commune d'élaboration des PCAET. Objectifs : réduire les coûts en mutualisant les moyens, créer une dynamique départementale, instaurer une cohérence départementale autour des enjeux de transition écologique et énergétique. Ce qui a abouti à la réalisation concomitante des 11 PCAET. Début 2022, le SDE03 s'est doté d'un Pôle ingénierie énergie-climat mutualisé à l'échelle du Département : constitué de trois chargées de projets climat énergie, ce pôle a pour objectif d'accompagner les EPCI dans la phase de mise en place de leur PCAET (réalisation de certaines actions, communication et évaluation des actions).
C'est le titre d'un article de La Gazette qui raconte comment, "depuis deux ans, le conseil régional de Nouvelle Aquitaine conforte et professionnalise l'ingénierie territoriale à destination de ses communes et intercos", en cofinançant 120 postes dédiés au pilotage des projets sur l'ensemble de son territoire, et en employant une trentaine de chargés de mission territoriaux. La Région "expérimente, en outre, le dispositif Cadet sur huit territoires en mutation économique, où sont installés des ingénieurs territoriaux, chargés de favoriser le développement économique de chacun d'entre eux".
Quels sont les objectifs et les activités soutenus par la politique de cohésion entre 2021 et 2027 ? Comment la politique de cohésion peut-elle être utilisée pour financer des projets dans les montagnes au cours de la période 2021-2027 ? Le projet Montana174 - "campagne de communication visant à informer les montagnards des nombreuses opportunités offertes par la Politique de Cohésion dans les régions montagneuses" - a publié en mai 2022 une série de fiches pédagogiques illustrant les ressources que la nouvelle politique de cohésion allouera aux zones de montagne via les Programmes Opérationnels et les programmes INTERREG. Une fiche concerne spécifiquement Auvergne-Rhône-Alpes est disponible.
La Commission a adopté le 2 juin 2022 son accord de partenariat avec la France, établissant une stratégie d'investissement d'un montant de 18,4 milliards € au titre du financement de la politique de cohésion pour la période 2021-2027. L'accord de partenariat avec la France couvre 23 programmes : 4 programmes nationaux (FEDER, FTJ, FSE+, FEAMP), 19 programmes régionaux et 18 programmes INTERREG. D'après les documents publiés, la ventilation des fonds devrait représenter 880,8 millions € (hors assistance technique et contribution nationale) pour le programme de l'Auvergne-Rhône-Alpes et des territoires Rhône Saône et Massif central.
"Tissage d’initiatives" s'inscrit dans le programme national "Dynamiques territoriales" lancé par la Fondation de France suite au constat de plusieurs fondations régionales : sur certains territoires fragiles, peu de projets "remontent" en réponse aux appels à projets. Le programme développe alors un autre mode d'intervention : ouvrir des appels à idées, au service des habitants et proposer un accompagnement en proximité, pour aider au cheminement de l'idée initiale jusqu'au projet bien structuré. Après six ans de programme en Nord Isère, la Fondation de France Centre-Est en fait le bilan : la mise en lumière de nombreux enjeux en lien avec le développement social, socioéconomique et culturel, et 80 projets et idées d'intérêt général accompagnés.
"Les Tiers Lieux agissent localement au service des défis majeurs à relever demain : la question du travail, du numérique, de l'alimentation et de l'habitat durable, de la gestion de nos ressources, de l'apprentissage, de la solidarité, de la santé… Des thématiques qui touchent de près les Collectivités Locales dans leur mission de service public, créant ainsi des zones de contacts avec les tiers lieux, qu'elles soient souhaitées ou non. En tant que réseau de tiers-lieux ruraux porté par un syndicat mixte [PNR des Monts d’Ardèche], La Trame 07 se trouve exactement à cet endroit, à l'interface entre les Collectivités Locales et les Tiers Lieux". Fin avril 2022, La Trame 07 publie un article dans lequel elle partage ses constats, questionnements et recommandations sur les relations entre collectivités locales et tiers-lieux.