"Le sujet du « bien-être » territorial alimente aujourd'hui de nombreux débats. Ces débats ont connu un regain d'intérêt depuis la crise sanitaire qui a mis en avant des facteurs de résilience, mais aussi certaines fragilités dans les territoires. Ils sont également nourris par les multiples enjeux liés aux changements climatiques sur les villes. Pour autant, les défis méthodologiques sont nombreux et plusieurs démarches ont tenté d'appréhender le bien-être territorial sans qu'aucune méthode ne fasse consensus". Dans ce contexte, l'Atelier Parisien d'Urbanisme (Apur) a organisé en juin 2022 un atelier autour de trois questionnements : quelle nouvelle grille de valeur au travers de cette approche du bien-être territorial ? Comment mesurer le bien-être à l'échelle des territoires et à l'échelle des projets ? Par quelles actions concrètes contribuer à le renforcer ? Une synthèse de cette rencontre a été publiée fin 2022.
Peu de tiers-lieux interrogent l'usage qui sera fait des espaces occupés. Or les difficultés sonores, thermiques, visuelles, d'accessibilité, connectiques et les impacts organisationnels en lien avec la co-activité des différentes catégories d'utilisateurs du lieu sont à prendre en compte. La Coopérative Tiers-Lieux, des tiers-lieux de Nouvelle-Aquitaine - région qui en comptait 311 en 2021 dont 54 % en milieu rural - et l'Aract Nouvelle-Aquitaine ont élaboré un guide qui a pour objectif de présenter la démarche et les principaux enseignements qui favorisent la prise en compte des questions d'organisation du travail et d'usage des espaces au sein des tiers-lieux.
Un logement évolutif est un logement qui s'adapte aux besoins de ses occupants. On parle de flexibilité lorsque les aménagements portent sur l'agencement, les dimensions ou les fonctions des pièces à volume du logement constant ; d'élasticité lorsque la surface du logement subit une modification par addition ou soustraction d'espaces ; d'adaptabilité lorsque les modifications concerneront un besoin spécifique induit par un handicap, une perte ou une limitation de capacité physique ou intellectuelle. Le Cerema étudie l'appropriation de la notion de logement évolutif par les acteurs de la construction et a publié en ce sens plusieurs ressources : un décryptage des enjeux du logement évolutif en s'appuyant sur une recherche bibliographique et des entretiens ; une série de vidéos pour appréhender la définition, les défis et les leviers pour construire du logement évolutif.
Une évaluation dont a été chargé le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER). Dans son rapport, il indique que "d'ici à 2050, l'évaluation du coût du changement climatique pour l'agriculture et l'agroalimentaire a été déclinée selon les ordres de grandeur suivants : 1 milliard d'euros par an pour les surcoûts liés à l'eau, 1 milliard d'euros par an pour les surcoûts liés à l'augmentation des aléas climatiques, 2 millions d'euros pour le surcoût de mise au point de diagnostics « climat », 190 millions d'euros par an pour le conseil, 600 millions d'euros par an pour renouveler chaque année 10% du verger français".
S'intéressant aux matériaux bio et géo-sourcés fabriqués à partir de ressources telles que le bois, la paille de céréales, le chanvre, le lin, le roseau, l'osier, le papier recyclé, le textile recyclé et la terre crue, la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes a missionné un bureau d’étude qui a réalisé un état des lieux de la filière chanvre dans le bâtiment en région. Les résultats sont en ligne.
Depuis le 1er janvier 2023, l'Agence régionale pour l'amélioration des conditions de travail (Aract) Auvergne-Rhône-Alpes - comme les 16 Aract implantées sur le territoire français - a rejoint l'Anact (Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail). Pourquoi un tel changement ? Qu'est-ce qui évolue ? Et quelles thématiques travaillées en 2023 par l'Aract Auvergne-Rhône-Alpes ?
En mars 2022, France Stratégie et la Dares dressaient un panorama des dynamiques et des difficultés de recrutement dans les décennies à venir en France. Dans un rapport de janvier 2023, ils proposent une déclinaison régionale des métiers qui vont recruter d'ici à 2030.
L'association PromoSanté Ile-de-France a mis en ligne deux ressources documentaires pour décrypter des appels à projets, afin d'y répondre plus efficacement : une courte vidéo expliquant cinq points préalables (s'interroger sur le profil du porteur de l'appel à projets, étudier son éligibilité comme candidat ou partenaire, vérifier le type de financements apportés, répondre maintenant ou plus tard, analyser l'objet de l'appel à projets), et un glossaire pour mieux comprendre les termes des appels à projets (consortium, indicateur, livrable…).
En partenariat avec l'Association des Petites Villes de France (APVF), la Direction des études de La Banque Postale a publié la 8e édition de cette publication. L'étude présente les indicateurs financiers 2021 des 4 095 "petites villes" de 2 500 à 25 000 habitants, qui concentrent 39 % de la population nationale. Si "l'année 2021 a été marquée par la reprise des services et se conclue par une situation financière favorable pour les petites villes, avec notamment une augmentation globale de l'épargne brute de 3,6 % [, les] aléas financiers nouveaux (inflation, hausse du point d'indice...), qui viennent peser sur les budgets des collectivités à partir de 2022, pourraient entraîner des conséquences disparates selon les petites villes ; certaines étant plus exposées que les autres notamment face à la contrainte énergétique".
Datée du 14 décembre 2022 et publiée le 18 janvier 2023, une circulaire du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires précise le mode opératoire et les critères de répartition régionale du "Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires", autrement dit le Fonds vert.