Mutations et perspectives des "petites centralités" françaises

Le CGET publie un état de la recherche française sur les petites centralités et fait le point sur les politiques publiques qui leur sont dédiées. Il s'agit aussi de questionner (de définir ?) l'objet "petites centralités", remis en question par de nouvelles polarités issues de l'hypermobilité, de la déconnexion entre lieux de vie et de travail, de l'évolution des modes de vie et de consommation... "L'un des changements les plus importants réside dans le fait que les petites centralités ne désignent plus seulement les petites villes centres du milieu rural mais également celles du périurbain", un autre est que "leurs profils se sont de plus en plus diversifiés". Faut-il à présent penser dispersion/articulation, poly-centralité... ? La note "appelle l'invention de nouveaux modèles (...) ainsi que des politiques différenciées afin de répondre à la diversité des situations et des enjeux".

A noter que l'analyse porte encore sur les politiques publiques sur la centralité, avec en contre point un regard sur les situations en Allemagne, en Angleterre et aux États-Unis.

A lire : Petites centralités, entre desserrement urbain et dynamiques macro-régionales, CGET, mai 2019 (22 pages)

Mots-clés: emploi, aménagement, coopération, économie, urbanisme, Europe, relations villes-campagnes, Etat, foncier, population