Intercommunalités bouleversées à la recherche de proximité

Banalisation des EPCI "XXL" pour l'Assemblée des communautés de France (ADCF), "géantes ruralisées" pour La Lettre du Cadre territorial. L'impression de "grandeur" s'accompagne de la crainte d'un certain éloignement, note La Gazette. Si bien que "les nouveaux grands ensembles ne peuvent se contenter des instances traditionnelles" et que les gouvernances doivent être repensées "à travers différentes formes d'orchestration, plus ou moins participatives, ou de nouveaux découpages territoriaux, infracommunautaires". Une option retenue par exemple par Loire Forez Agglomération, qui a découpé son territoire en trois "pôles" pratiquement égaux, chacun divisé en deux secteurs avec élus référents et agents animateurs territoriaux attitrés. D'autres ont inventé un poste de DGA "chargé de la proximité et de la coopération territoriale".

Par ailleurs, l'ADCF classifie à présent les intercommunalités en cinq types : grand urbain (Saint-Étienne, Valence...), relais de croissance régionaux (Bourg-en-Bresse, Chambéry, Roanne...), pôles intermédiaires (Montbrison, Moulins, Vichy, Le Puy-en-Velay, Aurillac, Thonon...), bassins de ville petites villes (Saint-Pourçain-sur-Sioule, Saint-Flour, Issoire...), hyper-rural (Diois, Pays de Tronçais...).

A lire :

  • Grandes intercommunalités : objectif proximité, Pablo Aiquel, La Gazette, 3 octobre 2018 (7 pages)
  • Le nouveau visage de l'intercommunalité française, La Lettre du cadre territorial, août-septembre 2018 (1 page)
  • Après le tsunami de la réorganisation territoriale, une nouvelle classification des EPCI se fait jour, la Gazette, 24 septembre 2018 (1 page)

Mots-clés: ressources humaines, Collectivités, ingénierie