Pas de baisse des ventes en circuit court en 2022

"Après une forte hausse de la notoriété des circuits courts, et de la demande qui leur était adressée pendant la crise du coronavirus, la presse a rapporté une baisse de ce type de vente en France. Deux ans après le début de la crise sanitaire, où en est-on ?" Des chercheurs et des praticiens ont enquêté, rapporte Sesame, la Mission Agrobiosciences-Inrae. Et les résultats témoignent d' "une réalité plus nuancée que celle diffusée dans la presse".

Principaux enseignements

  • L'intérêt pour les circuits courts n'est pas remis en question
  • Cela n'empêche pas certains producteurs/magasins d'avoir des difficultés économiques et d'être déçus que la forte croissance de la demande lors du premier confinement n'ait pas perduré
  • Les conditions locales sont une donnée-clé pour comprendre les évolutions
  • La crise a suscité de nouvelles concurrences entre les circuits courts et avec des circuits longs valorisant des produits présentés comme locaux
  • Les nouveaux consommateurs arrivés pendant la crise forment un public qui peut être difficile à fidéliser
  • Les décisions relatives au pilotage des activités, en particulier celles concernant l'investissement, ont un impact majeur sur la dynamique des exploitations

A lire : Vendre en circuit court après le coronavirus : une enquête, Gilles Maréchal, Yentl Deroche-Leydier, Yuna Chiffoleau, Anne-Cécile Brit, Sesame, 2 novembre 2022

Mots-clés: alimentation, agriculture, commerce, circuits courts